Les étudiants de l’Université de Bunia ont pris part ce mercredi, 10 juillet, à une conférence-débat qui avait pour thème : « La nécessité de la prise en compte des relations de genre dans les analyses des faits sociaux et de la population : défis épistémologiques et intérêt d’un nouveau questionnement ».
D’après le professeur José Mangalu, enseignant à l’Université de Kinshasa et expert en genre, il a été question d’outiller les étudiants des connaissances nécessaires sur les questions du genre et leur expliquer les différents éléments du genre.
« Nous étions devant les étudiants qui sont censés écrire des travaux scientifiques. Ils peuvent aborder les questions sur le genre. Nous leur avons montré les éléments nécessaires qu’il faille intégrer lorsqu’on parle d’une analyse genre », a-t-il fait savoir.
Prenant la parole, le chef de division de genre, famille et enfant, Monsieur Jean-Marc Mazio, a signifié que cette conférence-débat s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du plan d’action provincial de la résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations-Unies.
« Ce projet consiste à la mise en oeuvre du plan d’action provincial de la résolution 1325 agenda femme et sécurité », a-t-il expliqué.
Au sortir de cette séance, les participants disent être satisfaits par l’enseignement dont ils ont bénéficié et s’engagent toutefois à pérenniser les notions apprises sur le genre et à promouvoir cette notion dans la société où ils vivent.
« Nous sommes heureuses de l’exposé de l’expert. On n’avait aucune connaissance sur la question du genre mais maintenant que nous sommes outillés, on s’engage à promouvoir le genre et pérenniser cette notion dans nos familles », a laissé entendre une participante.
Rappelons que cette conférence-débat a été organisée par la division provinciale de genre, famille et enfant de l’Ituri en collaboration avec l’ONU Femmes sous le financement de l’ambassade de Norvège.
