Les autorités judiciaires suisses ont décidé de mettre un terme aux enquêtes menées contre Veron Mosengo-Omba, secrétaire général de la Confédération Africaine de Football (CAF), concluant à un manque de preuves suffisantes pour engager des poursuites judiciaires.
L’enquête avait été ouverte en février 2024 à la suite de signalements de transactions financières suspectes adressés au Bureau de déclaration du blanchiment d’argent (MROS) en Suisse. Ces signalements portaient sur des primes versées à Mosengo-Omba, supposément supérieures aux plafonds fixés par son contrat avec la CAF, ainsi que sur des retraits d’espèces suscitant des inquiétudes quant à la transparence des flux financiers.
En novembre 2024, Mosengo-Omba s’était volontairement rendu à Fribourg, en Suisse, pour répondre aux interrogations des autorités dans le cadre de cette enquête préliminaire. Les accusations portaient sur des primes prétendument « cinq fois plus élevées » que celles autorisées par son contrat, ainsi que sur des retraits d’espèces qui, selon les enquêteurs, pourraient avoir dissimulé une gestion inappropriée des fonds ou des pratiques frauduleuses.
Mosengo-Omba a cependant rejeté ces accusations, affirmant que les transactions en question étaient « légitimes » et constituaient des « rémunérations et primes » obtenues de manière transparente dans l’exercice de ses fonctions au sein de la CAF.
La CAF a salué la décision des procureurs suisses, mettant en avant son engagement constant en faveur de l’éthique, de la transparence et d’une gouvernance responsable sous la présidence du Dr Patrice Motsepe.
Avec cette conclusion de l’affaire, la CAF réitère son objectif de continuer à renforcer ses standards de gestion et à promouvoir la bonne gouvernance dans le football africain.
