Le gouverneur intérimaire Martin Kazembe a donné le coup d’envoi de la 58e session de l’Examen d’État au lycée Twendelee de Lubumbashi, marquant le début d’une épreuve décisive pour 94 745 finalistes de la province éducationnelle du Haut-Katanga 1. Accompagnés de 52 815 garçons, 41 930 jeunes filles se présentent dans 178 centres d’examen, témoignant d’une participation féminine encourageante et d’une progression vers l’égalité d’accès à l’éducation. Le gouverneur Kazembe a exhorté les élèves à la concentration et à la discipline, tout en saluant le rôle crucial des enseignants et des parents. Les autorités éducatives ont quant à elles mis l’accent sur la nécessité de lutter contre la fraude, afin de préserver l’intégrité du diplôme d’État. Les résultats de cet examen crucial sont attendus à la fin du mois d’août. Emmanuel Kalasa, correspondant à Lubumbashi
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Ituri : Plus de 18 000 élèves aux épreuves de l’Examen d’État, un centre délocalisé pour cause d’insécurité
Malgré un contexte sécuritaire fragile, 18 062 finalistes de la province éducationnelle Ituri 1 ont débuté ce lundi 28 juillet 2025 les épreuves de l’Examen d’État, marquant une étape cruciale pour leur avenir. Parmi eux, 9 692 sont des filles, soulignant l’importance de l’accès à l’éducation pour les jeunes femmes dans cette région. Selon l’inspecteur principal provincial, Sébastien Mbakaka, le centre de la sous-division de Nizi a été exceptionnellement délocalisé vers la ville de Bunia en raison de l’insécurité persistante dans cette zone. Un autre centre d’examen a également été mis en place en Ouganda pour accueillir les élèves réfugiés, témoignant des efforts déployés pour garantir l’accès à l’éducation malgré les défis logistiques et sécuritaires. Élie Makati
RDC : L’Examen d’État 2025 lancé malgré les défis sécuritaires, l’Ituri sous haute surveillance
Plus d’un million de finalistes du secondaire ont entamé ce lundi 28 juillet 2025 l’épreuve cruciale de l’Examen d’État sur l’ensemble du territoire congolais. Ce sésame, synonyme de fin d’études secondaires, ouvre les portes de l’enseignement supérieur et du monde professionnel. L’édition 2025, cependant, se déroule dans un contexte sécuritaire particulièrement tendu, notamment dans la province de l’Ituri, où les autorités ont dû prendre des mesures exceptionnelles pour assurer le bon déroulement des épreuves. Selon les chiffres du ministère de l’Éducation nationale, 1 073 769 candidats sont mobilisés à travers le pays. Après les épreuves hors-session (oral et pratique), les finalistes plancheront durant quatre jours consécutifs sur les matières suivantes : culture générale, sciences, options spécifiques et langues. Dans la province de l’Ituri, en proie à une insécurité chronique due à l’activité des groupes armés, les enjeux de cet Examen d’État sont particulièrement importants. Selon Yvon Muke, directeur provincial de l’Éducation nationale en Ituri 1, près de 18 900 élèves finalistes sont attendus, répartis dans 55 centres d’examen. Si la majorité des sites sont jugés opérationnels, la situation reste précaire. Un centre situé à Djugu a dû être délocalisé vers Bunia pour des raisons de sécurité, suite à une attaque meurtrière de la milice CODECO qui a coûté la vie à une dizaine de personnes à Nizi. Les élèves originaires de Nizi, Iga Barrière et Lopa, contraints de fuir leur domicile, ont été regroupés à Bunia pour pouvoir passer les épreuves dans un environnement plus sûr. À Komanda, frappée la veille du démarrage de la session par une attaque du groupe armé ADF, le centre d’examen a été maintenu, mais sous haute surveillance. Le gouvernement a déployé des forces de sécurité supplémentaires pour sécuriser la zone et garantir la sécurité des candidats. Les chefs de centres, en coordination avec les autorités scolaires, s’efforcent de rassurer les élèves et de les encourager à rester concentrés, malgré le traumatisme et l’incertitude ambiante. Des défis persistants malgré les efforts Malgré la mobilisation des autorités et la résilience des élèves, des préoccupations demeurent quant à l’impact du contexte sécuritaire sur le bon déroulement des examens en Ituri : • Déplacement des populations : Les mouvements de populations causés par les conflits armés entraînent une déscolarisation partielle et rendent difficile l’accès aux centres d’examen pour de nombreux élèves. • Accès difficile : Les élèves vivant dans des zones enclavées ou contrôlées par des groupes armés rencontrent des difficultés considérables pour se rendre aux centres d’examen. • Traumatismes psychologiques : L’exposition à la violence, l’instabilité chronique et la peur des attaques affectent la santé mentale des élèves, compromettant leur capacité à se concentrer et à réussir les examens. L’Examen d’État 2025 en Ituri est donc bien plus qu’une simple évaluation des connaissances. Il symbolise la détermination d’une jeunesse à surmonter les obstacles et à construire un avenir meilleur, malgré les défis considérables auxquels elle est confrontée. La communauté internationale et les autorités congolaises doivent redoubler d’efforts pour garantir la sécurité et l’accès à l’éducation pour tous les enfants de l’Ituri, afin de ne pas sacrifier une génération entière. La rédaction
RDC – Révolution à l’ESU : Le gouvernement encadre strictement les écoles doctorales pour une formation d’excellence
Le gouvernement de la République Démocratique du Congo a validé une nouvelle réglementation pour les écoles doctorales, marquant une étape importante dans la modernisation de l’enseignement supérieur et universitaire (ESU). L’annonce a été faite vendredi 18 juillet 2025 par la ministre de l’ESU, Marie-Thérèse Safi Sombo, à l’issue d’une présentation détaillée au conseil des ministres. Fruit d’un travail approfondi mené par des experts de divers horizons, cette réforme vise à transformer la formation doctorale en un véritable “sanctuaire d’excellence”, selon les mots de la ministre. Elle répond à un impératif de qualité et de compétitivité, alors que la RDC ambitionne de se doter d’établissements capables de rivaliser avec les standards internationaux. Des changements profonds pour un doctorat de qualité La nouvelle réglementation introduit des changements significatifs : • Fin du “troisième cycle”, avènement de l’école doctorale : Le concept traditionnel de troisième cycle est remplacé par une structure plus formalisée et structurée, l’école doctorale. • Universités et écoles supérieures exclusivement : Seules les universités et les écoles supérieures seront désormais habilitées à dispenser la formation doctorale. • Conditions de création renforcées : Les critères pour la création d’écoles doctorales sont considérablement durcis afin de garantir un niveau d’exigence élevé. • Complément du système LMD : La réforme complète le système LMD (Licence-Master-Doctorat) en y intégrant un cycle doctoral structuré. • Clarification des formes et des activités : La réglementation précise les différentes formes d’écoles doctorales et structure la formation en activités et crédits. • Réglementation du temps de formation : La durée de la formation doctorale est désormais encadrée, soulignant son rôle central dans les missions de l’université. Lutter contre la “légèreté scientifique” Cette réforme est également une réponse aux dysfonctionnements constatés dans le système actuel. Selon Pacifique Ilosyo, secrétaire général à l’ESU, des enquêtes menées par le ministère ont révélé des “conditions scandaleuses d’octroi des diplômes de docteur” dans certains établissements. L’objectif est donc de garantir la “non complaisance ou la légèreté scientifique” et d’ériger la formation doctorale en un véritable gage de compétence et de rigueur. La ministre Safi Sombo a souligné l’importance de cette réforme pour l’avenir de l’enseignement supérieur congolais et a sollicité l’accompagnement du gouvernement. Elle a insisté sur la nécessité d’intégrer les enjeux de la qualité doctorale dans les politiques nationales de développement, de recherche et d’innovation. Ces nouvelles mesures font suite à un atelier sur l’organisation et le fonctionnement des écoles doctorales organisé par le ministère de l’ESU, signe de la volonté politique d’améliorer la qualité de la recherche et de la formation en RDC. L’enjeu est de taille : former une nouvelle génération de chercheurs capables de répondre aux défis du développement du pays. S. Tenplar Ngwadi
RDC – L’école plutôt que l’exclusion : Les grossesses ne seront plus des “condamnations” scolaires (ministère de l’Éducation nationale)
Un vent de changement souffle sur le système éducatif congolais. Le ministère de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté a levé l’interdiction pour les filles enceintes de fréquenter l’école, réaffirmant ainsi son engagement en faveur de l’éducation inclusive et de l’égalité des genres. Dans une note circulaire signée par le secrétaire général a.i, Alexis Yoka, adressée aux directeurs provinciaux de l’éducation, le ministère souligne qu’il est “impératif de garantir à toutes les élèves filles, y compris celles enceintes, l’accès et le maintien dans le système éducatif”. Le texte est clair : “Rien ne justifie l’exclusion des filles enceintes du système éducatif dès lors qu’elles n’ont pas manifesté l’intérêt de quitter l’école”. Les grossesses précoces, souvent source d’abandon scolaire, sont considérées comme un facteur renforçant les inégalités et compromettant l’avenir des filles. Pour garantir l’effectivité de cette mesure, le ministère enjoint tous les établissements scolaires à “faciliter le maintien des élèves filles enceintes sans exigence administrative ou scolaire discriminatoire”. Aucune sanction ou exclusion ne sera tolérée en raison d’une grossesse. Cette circulaire, qui entre en vigueur immédiatement, doit faire l’objet d’une large diffusion auprès de tous les établissements scolaires du pays. Elle marque un tournant dans la politique éducative congolaise, en accord avec les engagements nationaux et internationaux en faveur de l’éducation pour tous.
Réhabilitation des ouvrages universitaires: Félix Tshisekedi offre un complexe sportif à l’Université pédagogique nationale
Ce mercredi 9 juillet, en milieu d’après-midi, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a effectué le déplacement du campus de l’Université pédagogique nationale (UPN) pour la remise des infrastructures construites ou rénovées dans le cadre de la troisième phase du programme de réhabilitation et de construction des ouvrages universitaires. Il s’agit principalement du bâtiment du rectorat complètement rénové avec des salles de réunions, une grande salle de conférence, des bureaux des membres du comité de gestion équipés ainsi que la réception du complexe sportif baptisé Félix Tshisekedi, composé d’un terrain de basketball et un terrain de football construits selon les normes requises. Le stade de football ouvert compte des compartiments réservés aux vestiaires, des gradins et un dispositif de sécurité des athlètes.
RDC : Plus de 2 millions d’élèves ont participé à la session ordinaire de l’ENAFEP
Ce mardi 01 Juillet 2025, au sein du centre de l’école Lumumba de la commune de Limete à Kinshasa, le ministre provincial de L’Éducation Nationale de Kinshasa a procédé au lancement de la session ordinaire des épreuves de l’Examen National de Fin des Études Primaires ( ENAFEP ). D’après le cabinet de la ministre nationale, l’on compte près de 2.342.864 élèves dont 1.136.341 filles participent dans 8.232 centres, y compris à Luanda et kabinda en Angola. Nonobstant la crise sécuritaire à l’Est du pays, se référant aux enfants déplacés, et ceux de zones occupées, le gouvernement rassure le droit de chaque élève à une éducation de qualité. La session ordinaire de l’ENAFEP destinée exclusivement aux élèves de la primaire (6eme ) se clôturera le mercredi 02 juillet.
Ituri : Au total 50.455 candidats dont 25.342 filles ont pris part à la première journée de l’ENAFEP
Le maire de la ville de Bunia, le commissaire supérieur principal, Mbuy Kola Bosca a lancé ce 01 juillet au nom de l’autorité provinciale les épreuves de l’Examen de fin d’étude primaire (ENAFEP) 2024-2025. Cette cérémonie a eu lieu au Complexe scolaire sainte Bakita, situé dans la commune Mbunya, quartier Hoho dans la ville de Bunia ( Ituri). Le maire de la ville a appelé les candidats à être attentif et faire confiance à leur capacité personnelle . Au total 50.455 candidats dont 25.342 filles soit 50,2% sont attendus à ces épreuves de deux jours répartis dans 179 centres dont l’un fonctionne à Kampala en Ouganda. Cette statique a été livrée par Monsieur Justin Ndjabu Lokpa, Inspecteur Principal Provincial de l’Education Nationale et Nouvelle citoyenneté Ituri 1 qui a attiré l’attention des candidats contre les anti-valeurs et les a appelé à produire un travail individuel et consciencieux. « Chers candidats nous attendons de vous un travail individuel et consciencieux. Éviter la collaboration et la tricherie », a-t-il indiqué. Durant la première journée, les examens se sont déroulés normalement sans aucun incident sur toute l’étendue de la province de l’Ituri. Rappelons que pour ce 1ere juillet, les candidats ont passé l’examen des langues et de la culture générale. Ces épreuves vont se poursuivre demain avec les mathématiques et les sciences.
Haut-Katanga : Le vice-gouverneur lance les épreuves hors session de l’EXETAT 2025
Les épreuves hors session de l’examen d’État ont débuté ce lundi 2 juin 2025 sur l’ensemble du territoire congolais. Dans la province du Haut-Katanga, le coup d’envoi a été donné par le vice-gouverneur Martin Kazembe Shula lors d’une cérémonie au collège La Bonté, dans la commune de Kampemba à Lubumbashi. Accompagné du ministre provincial de l’Éducation et de la Nouvelle Citoyenneté, du maire de Lubumbashi, du directeur provincial de l’EPST Haut-Katanga 1 et de l’inspecteur pédagogique provincial, le vice-gouverneur a supervisé le lancement par une épreuve de dissertation en français. Les autorités ont profité de cette occasion pour encourager les candidats à viser l’excellence et à adopter discipline et détermination face aux défis académiques, soulignant l’importance de cet examen pour leur avenir scolaire et professionnel.
Université de Kinshasa : Braquage violent en pleine élection estudiantine, plus de 7 000 dollars dérobés
Alors que l’université de Kinshasa vivait un moment important avec l’élection du coordonnateur des étudiants, un braquage a été perpétré à proximité du campus. Selon plusieurs témoins, des individus armés et organisés ont surgi brusquement, menaçant les cambistes opérant aux abords de l’université. En quelques instants, ils ont emporté une somme estimée à plus de 7 000 dollars américains avant de disparaître. Cette attaque, rapide et méthodique, a provoqué un véritable mouvement de panique parmi les étudiants présents, contraints à l’impuissance face à la violence des assaillants. L’incident soulève une fois de plus la problématique de la sécurité sur le campus, largement dénoncée par les étudiants et le personnel universitaire, qui pointent l’absence d’un dispositif de protection adapté lors d’événements de grande ampleur. Par ailleurs, des rumeurs inquiétantes circulent autour de cette élection : un candidat de la Faculté de Droit serait impliqué dans une tentative d’agression contre un rival de la Faculté d’Économie, via l’envoi d’un groupe d’individus pour l’intimider physiquement. Ces allégations, non encore confirmées, exacerbent la tension ambiante. Une enquête a été annoncée par les autorités universitaires et policières, mais aucune arrestation n’a pour l’instant été effectuée. Ce nouvel épisode met en lumière la fragilité des institutions académiques face à la montée de l’insécurité à Kinshasa, appelant à une mobilisation urgente pour garantir la sécurité des étudiants et du personnel.