RDC : L’université William Booth lance officiellement les activités de l’année académique 2024-2025

Au cours d’une cérémonie organisée ce samedi 30 novembre 2024, l’université William Booth a procédé au lancement officiel des activités de l’année académique 2024-205. C’était l’occasion pour cette université salutiste de rendre hommage à l’honorable Pascal Kinduelo Lumbu ainsi que les étudiants finalistes et lauréats de l’année académique 2023-2024. Dans son intervention à cette occasion, le recteur de l’Université William Booth, Roger Bimwala a précisé qu’ “après 90 ans d’évangélisation de l’armée du salut en RDC et 28 ans de l’existence de l’université William Booth, il est temps de tirer un trait et de mener des profondes réflexions sur notre avenir”. Et de marteler “L’université William Booth pour sa part a une triple mission qui est la recherche, la formation et le service à la communauté: du haut de ses 28 ans d’existence, elle est fière de ce qu’elle a accompli et reste confiante pour son avenir car son destin est totalement entre les mains du seigneur Jésus-Christ”. Pour cette nouvelle année académique qui s’est lancée, l’université William Booth s’est donnée le devoir d’être plus exigeante quant au corps professoral ; principalement dans le renforcement du processus de la sélection des enseignants (vérification des diplômes, moralité et performance ) et à la fin des enseignements, une évaluation des enseignants sera faite à la fois par les étudiants et par leurs pairs.

Éducation nationale: “Nous sommes là pour encourager le bien et dénoncer les antivaleurs”, Méliès Ndelo

Le secrétaire général du Conseil Syndical pour l’Emergence des Travailleurs (COSET) encourage les efforts de l’actuel ministre de l’éducation nationale et promet à ses détracteurs une geurre contre les antivaleurs. Au cours d’un point de presse ténu le lundi 11 novembre sous le thème: “la guerre contre les anti valeurs pour un fichier paie fiable”, le ministère de l’éducation nationale cible des attaques << Nous alertons le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi qui est l’initiateur de la gratuité de l’enseignement; de la mise en place d’un réseau maléfique qui veut à tout prix ternir l’image du ministère de l’éducation nationale, mais aussi faire l’échec à l’effectivité de la gratuité de l’enseignement primaire, parce que leurs intérêts sont bloqués par l’actuel ministre d’État qui veut réformer les choses. Donc elle devient la cible d’attaques de ces personnes qui engagent leurs copines, frère et amis à la dynacope. Nous, en tant que syndicalistes, nous allons continuer à dénoncer cela,v>> a-t-il déclaré. À cet effet, le secrétaire général de la COSET invite les acteurs politiques à soutenir ces réformes de la gratuité de l’enseignement qui seront bénéfiques pour la génération futur << Nous réitérons encore que le conseil syndical pour l’émergence des travailleurs est là pour encourager ceux qui font bien leur travail, et nous allons continuer à dénoncer les antivaleurs, >> a-t-il enrichi.

Bunia: Les ONG invitées à s’appuyer sur les résultats des recherches des étudiants afin de résoudre les problèmes sociaux

Les Organisations Non Gouvernementales ont été invitées ce vendredi 18 octobre à s’appuyer sur les résultats des recherches des étudiants afin de répondre à certains besoins de la communauté locale. C’est le souhait de Rachid Kudra, étudiant en troisième année de licence en Psychologie et Science de l’éducation à l’Université de Bunia. Il l’a exprimé au sortir de la défense de son travail de fin de cycle qui a porté sur : « Difficultés de scolarisation des enfants déplacés de la ville de Bunia. Cas de site ISP ». “Je voulais à ce que, quand nous défendons des travaux scientifiques comme celui-ci, que les organisations non gouvernementales viennent y assister pour prendre note des résultats de nos recherches afin de résoudre les problèmes de la communauté », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « que ces résultats ne puissent pas se limiter seulement dans la salle de défense mais que cela puisse s’épanouir dans la société ».

Décès de Mutombo Dikembe, la fin de l’histoire du plus grand basketteur congolais et philanthrope [Portrait]

Dikembe Mutombo, véritable icône du basketball, a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du sport grâce à ses performances exceptionnelles sur le terrain et son engagement humanitaire sans pareil. Sa carrière, jalonnée de succès, a inspiré des millions de personnes à travers le monde. Malheureusement, le monde du sport vient d’apprendre son décès, une nouvelle qui plonge en particulier la communauté congolaise dans la tristesse et la réflexion. Le 30 septembre 2024, le monde a perdu non seulement un grand athlète, mais aussi un homme au grand cœur. Sa mort est liée à une tumeur au cerveau, une maladie complexe et souvent redoutée. Il faut savoir que le cancer du cerveau, qui se développe lorsque des cellules anormales prolifèrent de manière incontrôlée, peut être dévastateur. Les causes de cette maladie sont souvent obscures, mais des facteurs tels que des prédispositions génétiques et des expositions environnementales peuvent y contribuer. Mutombo, figure emblématique de la NBA des années 1990, a été drafté en 1991 après avoir brillé à l’université de Georgetown. Au cours de ses 19 saisons dans la grande ligue, il a joué pour plusieurs équipes, dont Denver, Atlanta, Philadelphie, New York et Houston, où il a pris sa retraite en 2009. Élu meilleur défenseur de l’année à quatre reprises, il a terminé sa carrière avec des statistiques impressionnantes, se classant parmi les meilleurs rebondeurs et contreurs de l’histoire de la NBA. Son fils, Ryan Mutombo, a partagé des mots émouvants en hommage à son père : « Mon père sera toujours mon héros. Pas à cause de son succès, ni à cause des millions de personnes qui, au cours des quatre dernières décennies, ont appris à le connaître et à l’aimer. Mon père est mon héros parce qu’il se souciait des autres, tout simplement. Il reste le cœur le plus pur que j’aie jamais connu. » Ryan poursuit avec une profonde réflexion : « Parfois, je pensais à mon père comme à un surhomme. L’enfant en moi soupirait en m’entendant dire que ce n’était pas le cas. Mon père était un homme ordinaire qui ne reculait devant rien pour honorer le monde, ses habitants et son créateur. Il aimait les autres de tout son être. C’est ce qui le rendait si accessible. C’est ce qui le rendait réel. » Dikembe Mutombo était véritablement sel et lumière. Sa perte nous rappelle l’importance de la sensibilisation aux maladies comme le cancer et de la recherche qui les entoure. Son héritage perdurera non seulement par ses exploits sportifs, mais aussi par son engagement envers la santé et le bien-être des autres. Rendons hommage à cet immense champion en continuant de soutenir la lutte contre le cancer et en sensibilisant notre communauté.

ESU: La Haute École de Commerce de Kinshasa reçoit 500 bancs-pupitres du Service national

La Haute École de Commerce de Kinshasa (ex-Institut Supérieur de Commerce) a reçu ce lundi 29 juillet, une dotation significative de 500 bancs-pupitres, offerts par le Service National.  Cette livraison, effectuée par des anciens kulunas (délinquants) reconvertis, marque une étape importante dans la collaboration entre le Service National et les établissements d’enseignement supérieur de la capitale. L’Université des Sciences de l’Information et de la Communication (UNISIC), anciennement IFASIC, a également été bénéficiaire de cette initiative. Le soutien apporté aux établissements universitaires ne se limite pas à un simple don de mobilier, mais s’inscrit dans une dynamique de coopération plus large. La Haute École de Commerce de Kinshasa est la deuxième institution à bénéficier de cette aide, soulignant la volonté du Service National de soutenir le secteur éducatif. Le programme de distribution de bancs ne se contente pas de répondre aux besoins matériels ; il inclut également la réinsertion des ex-kulunas dans des activités constructives. Cette initiative reflète un double objectif : améliorer les conditions d’étude tout en offrant des opportunités de réhabilitation sociale. D’autres établissements devraient prochainement recevoir ce soutien, renforçant ainsi l’impact de cette initiative. Le 31 mai dernier, le Service National avait déjà remis 500 bancs à l’Université de Kinshasa (UNIKIN), sur un total prévu de 2000. Une initiative qui s’inscrit dans une vaste campagne lancée par le Président Félix Tshisekedi, pour améliorer les conditions d’étude et d’apprentissage dans les écoles et universités de Kinshasa. Cette dotation marque le début d’un partenariat entre les universités de Kinshasa et le Service national, partenariat qui pourrait s’étendre à d’autres secteurs dans le futur.

Bunia : Yvette Dhego, enseignante de l’écriture Braille lance un appel de soutien aux apprenants aveugles 

Yvette Dhego, éducatrice au centre de rééducation Amani qui s’occupe des personnes vivant avec handicap à Bunia, a appelé ce jeudi 04 juillet, en marge de la journée internationale de l’écriture Braille, les autorités à soutenir ce centre qui encadre les enfants présentant des handicaps physiques, dont les non-voyants à Bunia (Ituri). Pour cette spécialiste de la Braille, les apprenants éprouvent d’énormes difficultés, faute de l’insuffisance des matériels, notamment : les machines, les tablettes, les papiers et les poinçons. « Dans notre centre, nous avons des matériels qui ne sont pas suffisants. Il y a quelques tablettes, mais nous n’avons pas des machines et d’autres matériels », a-t-elle fait savoir à nos confrères de la radio Canal Révélation de Bunia. Yvette Dhego a par la même occasion signifié que son centre a encadré cette année 22 enfants malvoyants qui apprennent cette écriture. « Cette année nous avons réussi à encadrer au total 22 enfants dont 13 étaient déjà formés sur cette écriture», a-t-elle fait savoir. Dans ce même élan, elle a appelé les autorités de la province et toute autre personne de bonne volonté à venir en aide à ces personnes qui ont besoin des matériels afin de bien assimiler les enseignements, avant de souligner que le centre Amani a été créé à Bunia depuis 2018 avec comme objectif d’encadrer les personnes vivant avec handicap physique. « Nous demandons aux autorités de nous venir en aider en équipant notre centre avec des matériels adéquats », a-t-elle lancé en conclusion. Pour mémoire, l’écriture Braille, aussi appelée écriture des aveugles, a été créée vers les années 1845 en France par un aveugle français du nom de Louis Braille avec l’objectif d’apprendre et faciliter la lecture aux malvoyants.

Ituri : Plus de 15.000 finalistes participent à l’examen d’État cette année

Au total 15.801 élèves finalistes dont 8.027 filles ont pris part à la première journée de la session ordinaire de l’examen d’État, ce lundi 24 juin 2024, en province éducationnelle Ituri 1. Ces statistiques sont dressées par le directeur de la province éducationnelle Ituri 1 lors du lancement officiel de ces épreuves l’E.P. Epo Ville complexe, à Bunia. Jean-Jacques Masumbuko a souligné, par la même occasion, que ces 15.801 finalistes sont répartis dans 49 centres de passation de ces épreuves dont un seul fonctionne à Kampala, en Ouganda. Le vice-gouverneur de l’Ituri, le commissaire divisionnaire Raïs Shalwe qui a procédé au lancement officiel de ces épreuves en Ituri a appelé les finalistes au sans froid et la confiance en soi tout en leur rassurant la sécurité. Notons que la province éducationnelle Ituri 1 regroupe les écoles des territoires de Mambasa, Irumu et Djugu y compris celles de la ville de Bunia. Aux dernières nouvelles, aucun dégât majeur n’a été enregistré lors de la première journée de ces épreuves sur toute l’étendue de la province de l’Ituri.

Éducation : Judith Suminwa lance la session ordinaire de l’examen d’État

La première ministre, Judith Suminwa Tuluka a lancé officiellement, ce lundi 24 juin 2024, au lycée monseigneur Shaumba, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa, la session ordinaire de l’examen d’État, édition 2023-2024. À cette occasion, la cheffe du gouvernement a déclaré qu’il est impératif de mettre tout en œuvre afin de permettre à tous les finalistes de participer, sur l’étendue du territoire national, à ces épreuves qui sanctionnent le cycle d’enseignement secondaire. « Pour cela, nous souhaitons qu’ils puissent tous participer en pleine sérénité particulièrement pour tous ceux qui sont dans des zones en conflits ou des zones où il y a eu un certain nombre de catastrophes naturelles », a indiqué Judith Suminwa. Par ailleurs, la ministre d’État chargée de l’Éducation nationale et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté, Raissa Muli a rappelé quelques règles importantes que tous les finalistes sont sensés de respecter. « Pour tous les participants à l’examen d’État, nous signalons l’importance de la sérénité et du respect des règles. Cela comprend le port de l’uniforme officielle, de la carte d’élève et du macaron d’accès au centre. Il est aussi crucial que l’ensemble de la communauté éducative agisse de manière responsable pour éviter toute forme de fraude et de tricherie. Ces pratiques nuisent à l’avenir de nos enfants et à l’intégrité de notre système éducatif », a souligné Raissa Muli. Notons que près de 962.000 élèves finalistes prennent part à ces épreuves sur l’étendue du territoire de la RDC, ainsi que dans les écoles consulaires hors frontières, jusqu’en date de jeudi 27 juin prochain.

Ituri/RDC: Plus de 49.000 élèves finalistes ont pris part à la première journée de l’ENAFEP

Les épreuves de l’Examen National de Fin d’études Primaires (ENAFEP) ont débuté ce lundi 03 juin 2024, sur toute l’étendue de la RDC. En Ituri, au total 49.051 finalistes dont 24.709 filles répartis dans 175 centres ont participé à la première journée de cet examen national. Un chiffre avancé par Jean-Jacques Masumbuko, Directeur de la province éducationnelle (PROVED) de l’Ituri 1, lors du lancement de ces Examens effectué à l’E.P MAKI MBUDHA de Shari en territoire d’Irumu. Jean-Jacques Masumbuko a appelé ces élèves finalistes du niveau primaire à la concentration et au calme pour bien passer ces épreuves ” Nous vous appelons au calme et à se familiariser aux questions posées et y répondre en toute bonté”, a laissé entendre le PROVED de l’Ituri 1. Ces épreuves ont été lancées par le vice-gouverneur policier de l’Ituri, qui était présent à cette cérémonie. Tout d’abord, cette autorité provinciale a ténu à rendre hommage au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi et au Ministère de l’ESPT pour les efforts consentis dans l’amélioration de la qualité de l’enseignement en RDC. Poursuivant son intervention, il a également demandé aux finalistes d’avoir le sang-froid et la confiance en soi afin de produire un travail individuel de qualité sans aucune tentative de tricherie. Rappelons-le, la province éducationnellede l’Ituri 1 compte à ces jours 1333 écoles primaires se retrouvant dans trois territoires de l’Ituri dont: Mambasa, Irumu, Djugu plus la ville de Bunia et une école qui fonctionne à Kampala en Ouganda.

EPST : Début ce lundi 03 juin des épreuves de l’ENAFEP

Les élèves finalistes de l’école primaire sont attendus ce lundi 03 juin 2024 pour prendre part aux épreuves de l’Examen National des Fin d’Études Primaires (ENAFEP). C’est pendant deux jours, soit lundi et mardi, que ces écoliers vont se faire tester en répondant aux questions relatives à la langue française, les mathématiques, la culture générale et les sciences. Sur l’ensemble du territoire national, 2 millions d’élèves finalistes au total sont attendus dans les différents centres qui abritent ces épreuves sanctionnant la fin du cycle primaire avant d’aborder celui de l’éducation de base. Connu sous l’ancienne appellation Test National de Fin d’Études Primaires, l’ENAFEP a augmenté avec le nombre des participants pour cette année 2024 avec 2.217.456 inscrits alors que l’année précédente le nombre était de 2.119.100 candidats. Il sied de noter qu’au cours de ce même mois (Juin), soit dans 10 jours, les élèves de la 8è vont aussi faire face aux épreuves de la TENASOSP (Test National de Sélection d’Orientation Scolaire et Professionnelle) qui sera à sa troisième édition.