La présence de l’ex président de la RDC, était soupçonnée d’être dans l’association du M23, lors de l’inclusion de ce groupe armé dans la plateforme l’Alliance Fleuve Congo (AFC), créée par Corneille Nangaa. Excitant cependant, une vague d’adhésion des quelques membres de sa famille politique, au début du redémarrage de la rébellion contre le gouvernement en place. Dans une tribune parue le 23 février 2025, dans le média sud-africain ” Sunday Times “, Joseph Kabila s’est exprimé pour la première fois sur le conflit en cours, et s’identifie comme le Chef de l’AFC/M23, et affirme que la ” Crise en RDC ne nécessite plus qu’une solution militaire”. enfin la guerre est connue D’ailleurs l’actuel président accuse maintes fois son prédécesseur d’être le ” commanditaire ” des rebelles qui tentent avec le soutien du Rwanda, de renverser son pouvoir de force. Le silencieux sort de sa coquille dimanche dernier depuis la reprise de la guerre dans la région en 2021, et attribue la faute de la détérioration de la crise sécuritaire ni au M23, qui veut prendre Kinshasa, non plus à Kigali qui réclamait une fois au Bénie la partie du rwandais bornait à la RDC à l’époque coloniale, mais plutôt à Félix Tshisekedi et la pratique de sa gouvernance. Bien que l’opposition et les associations de la société civile ont crié au vol à la présidentielle de 2018, signant l’avènement de Tshisekedi à la tête du pays, Kabila n’hésite pas à cracher sur la dernière l’élection présidentielle dont le candidat de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), était réélu pour un second mandat avec plus de 73% des voix, selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI), devant Moïse Katumbi et Martin Fayulu. Le Roi du silence dans le dégoût Le président du parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), conforme son successeur en maître absolu qui muselle l’opposition. Joseph Kabila dénonce notamment ; « l’intimidation, des arrestations arbitraires, des exécutions sommaires et extrajudiciaire, l’exil forcé d’hommes politiques, de journalistes et de leaders d’opinion, voir même des chefs religieux », qui règnent sous Tshisekedi. Dans cette dégradation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo, où Kinshasa mobilise les communautés régionales d’Afrique et des Organisations internationales pour faire revenir la paix dans la région, et infliger des accusations au régime de Paul Kagame, qui appuie la rébellion, au profit des sanctions. L’ancien président, aujourd’hui sénateur à vie trouve la cessation des hostilités plane à la politique de Félix Tshisekedi, martelant « des multiples violations de la Constitution et des droits de l’homme…».
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Échauffourée entre les étudiants de l’ISTA et la PNC: la militante Salomé Ekila dénonce la « médiocratie » du pouvoir en place
La journée de lundi 24 février, a été marquée par l’échauffourée entre les étudiants de l’Institut Supérieur des techniques appliquées (ISTA), et la police nationale congolaise (PNC), aux alentours de l’enceinte de cet établissement public à Kinshasa. Une tension qui a fait 3 blessés par balles d’après le Bourgmestre de la commune de Barumbu. Une bagarre qui n’a pas laissé incertaine la militante Salomé Ekila, s’est attaqué en cet effet, au régime en place. Dans son partage de cette nouvelle sur son compte X, la panafricaniste congolais crache sur la police et les gouvernants en parallèle avec les actes des tirs de sommation pour disperser les écoliers à Matadi, capitale provinciale du Kongo Central, lors d’une manifestation des élèves de cette ville qui réclamaient la reprise des cours, en octobre 2024. ” Vous avez tiré à bout portant, vous continuez à remplir votre palmarès criminel… voilà les ordres que vous recevez ! vous en prenez à nos étudiants, l’avenir de notre Nation, pendant que le pays est en train de disparaître… la médiocratie dans tout ce qu’elle a de plus sale”, a t-elle écrit. Selon le bourgmestre de Barumbu Christophe Lomami, joint par la Radio Okapi, raconte que tout serait parti d’un mouvement des étudiants après une rumeur concernant un contrôle de l’effectivité du paiement des frais académiques. Salomé Ekila voit la ” tuerie de peuple congolais partout en RDC “, d’une part par les ordres de Kagame et Museveni et d’autre part par le pouvoir du président congolais Félix Tshisekedi.
Un atelier stratégique régional réunissant des représentants des institutions nationales des droits de l’homme (INDH) de la SADC et de l’EAC, ainsi que des leaders d’organisations de la société civile locale, a été lancé ce mardi 25 février 2025 à Kinshasa. Son objectif : contribuer au retour de la paix dans l’Est de la République démocratique du Congo. L’événement a été inauguré par le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jacquemin Shabani, en présence de plusieurs personnalités politiques, judiciaires et de la société civile. *Un appel à l’engagement pour un plan d’action concret* Paul Nsapu Mukulu, représentant du Conseil national des droits de l’homme (CNDH-RDC), a exhorté les participants à donner le meilleur d’eux-mêmes afin de formuler des recommandations solides pour un plan d’action concret. « Il est urgent qu’à l’issue de cet atelier stratégique, réunissant les institutions des droits de l’homme, nous mettions en place un plan d’action pratique. Celui-ci servira de base pour toutes les activités de plaidoyer dans la sous-région et sur le plan international, afin que non seulement la paix revienne, mais aussi pour contribuer efficacement au mandat de la République démocratique du Congo au sein du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. J’exhorte donc les représentants des différentes institutions ici présents à donner le meilleur d’eux-mêmes avec une approche centrée sur les droits humains, afin de contribuer à la stratégie du retour effectif de la paix et au respect de la dignité humaine à l’Est de notre pays. » *Un soutien des autorités pour la paix* Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’Intérieur, Jacquemin Shabani, a salué cette initiative et réaffirmé l’engagement du gouvernement congolais pour la restauration de la paix dans l’Est du pays. « Je félicite M. Nsapu Mukulu pour cette initiative louable, qui s’inscrit dans les efforts diplomatiques du Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Le Chef de l’État ne ménage aucun effort pour préserver la souveraineté nationale, protéger l’intégrité du territoire et rétablir l’autorité de l’État sur l’ensemble du pays, afin que la paix revienne définitivement à l’Est, déchiré par des années de conflit. À cet effet, j’exhorte les représentants des INDH des pays de la SADC et de l’EAC, ainsi que ceux de la société civile, à s’investir pleinement pour contribuer à la stratégie du retour effectif de la paix et au respect de la dignité humaine en République démocratique du Congo. Je souhaite plein succès à ces assises, en espérant que leurs acquis profitent non seulement aux experts présents, mais aussi à l’ensemble de la population de l’Est de notre pays. » Ces travaux se dérouleront sur deux jours, du 25 au 26 février 2025. Les participants devront formuler des recommandations et élaborer des stratégies en vue de renforcer les efforts de pacification et de stabilisation dans la région.
Crise sécuritaire en RDC : Martin Fayulu plaide pour la paix et l’unité nationale
Le jeudi 27 février, Martin Fayulu, leader de l’opposition congolaise, a adressé un message solennel à la nation, appelant à une action concertée pour restaurer la paix et préserver l’intégrité du territoire national. Dans un contexte marqué par l’occupation de plusieurs villes de la République Démocratique du Congo (RDC) par le groupe armé AFC/M23, soutenu par l’armée rwandaise, Fayulu a lancé un appel direct à Corneille Nangaa, chef de cette rébellion, lui demandant de déposer les armes. « Je demande à Corneille Nangaa de mettre fin aux combats, de respecter l’intérêt supérieur de la nation en préservant l’intégrité de notre territoire et, surtout, de reconnaître le droit fondamental à la vie de ses concitoyens », a déclaré le leader du parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé). Dans la même optique, Fayulu a interpellé l’ancien président Joseph Kabila, l’exhortant à réfléchir à tout ce que la RDC lui a apporté durant ses mandats et à prendre des décisions en faveur du bien-être du pays. « Joseph Kabila doit être conscient des conséquences de ses actions sur l’avenir de la nation et de l’importance de contribuer à une paix durable en RDC », a-t-il ajouté. Enfin, Martin Fayulu a exprimé son soutien à l’initiative de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et de l’Église du Christ au Congo (ECC), appelant le président Félix Tshisekedi à soutenir pleinement cette démarche visant à trouver une solution pacifique à la crise actuelle. Cet appel intervient dans un contexte de tensions militaires croissantes, notamment dans l’est de la RDC, où les violences persistent. À travers cette déclaration, Fayulu réaffirme sa volonté de voir la RDC surmonter cette crise en prônant la réconciliation nationale et l’unité, considérées comme essentielles pour la stabilité du pays.
Affaire forages et lampadaires : L’ex-ministre François Rubota condamné, Mike Kasenga acquitté
La Cour de cassation a rendu son verdict, le lundi 24 février dernier, dans l’affaire des fonds destinés à l’installation des forages et lampadaires. L’opérateur économique Mike Kasenga, représentant du consortium CVR Construct SARL, qui avait obtenu le marché, a été acquitté, la Cour estimant qu’il n’existait pas de preuves suffisantes pour établir sa culpabilité. En revanche, l’ancien ministre du développement rural, François Rubota, a été condamné à trois ans de prison pour conflit d’intérêts et facilitation d’infractions financières. Cette décision a suscité des réactions, notamment celle du ministre de la Justice et garde des Sceaux, Constant Mutamba, qui s’est insurgé sur son compte X : « Il est anormal qu’aucun détourneur des deniers publics ne se retrouve en prison. Il nous faut agir avec audace et patriotisme pour rendre notre justice efficace et rassurante. Des réformes courageuses s’avèrent urgentes. » De nombreux observateurs, déçus par le verdict, estiment que les véritables responsables ont été épargnés et s’interrogent sur la rigueur du processus judiciaire dans cette affaire.
Un atelier stratégique régional réunissant des représentants des institutions nationales des droits de l’homme (INDH) de la SADC et de l’EAC, ainsi que des leaders d’organisations de la société civile locale, a été lancé ce mardi 25 février 2025 à Kinshasa. Son objectif : contribuer au retour de la paix dans l’Est de la République démocratique du Congo. L’événement a été inauguré par le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jacquemin Shabani, en présence de plusieurs personnalités politiques, judiciaires et de la société civile. *Un appel à l’engagement pour un plan d’action concret* Paul Nsapu Mukulu, représentant du Conseil national des droits de l’homme (CNDH-RDC), a exhorté les participants à donner le meilleur d’eux-mêmes afin de formuler des recommandations solides pour un plan d’action concret. « Il est urgent qu’à l’issue de cet atelier stratégique, réunissant les institutions des droits de l’homme, nous mettions en place un plan d’action pratique. Celui-ci servira de base pour toutes les activités de plaidoyer dans la sous-région et sur le plan international, afin que non seulement la paix revienne, mais aussi pour contribuer efficacement au mandat de la République démocratique du Congo au sein du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. J’exhorte donc les représentants des différentes institutions ici présents à donner le meilleur d’eux-mêmes avec une approche centrée sur les droits humains, afin de contribuer à la stratégie du retour effectif de la paix et au respect de la dignité humaine à l’Est de notre pays. » *Un soutien des autorités pour la paix* Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’Intérieur, Jacquemin Shabani, a salué cette initiative et réaffirmé l’engagement du gouvernement congolais pour la restauration de la paix dans l’Est du pays. « Je félicite M. Nsapu Mukulu pour cette initiative louable, qui s’inscrit dans les efforts diplomatiques du Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Le Chef de l’État ne ménage aucun effort pour préserver la souveraineté nationale, protéger l’intégrité du territoire et rétablir l’autorité de l’État sur l’ensemble du pays, afin que la paix revienne définitivement à l’Est, déchiré par des années de conflit. À cet effet, j’exhorte les représentants des INDH des pays de la SADC et de l’EAC, ainsi que ceux de la société civile, à s’investir pleinement pour contribuer à la stratégie du retour effectif de la paix et au respect de la dignité humaine en République démocratique du Congo. Je souhaite plein succès à ces assises, en espérant que leurs acquis profitent non seulement aux experts présents, mais aussi à l’ensemble de la population de l’Est de notre pays. » Ces travaux se dérouleront sur deux jours, du 25 au 26 février 2025. Les participants devront formuler des recommandations et élaborer des stratégies en vue de renforcer les efforts de pacification et de stabilisation dans la région.
RDC : Constant Mutamba annonce la réouverture de l’École Nationale de Criminologie
Dans un communiqué publié le lundi 24 février 2025, le cabinet du ministre de la Justice et Garde des Sceaux a annoncé la prochaine réouverture de l’École Nationale de Criminologie. Le ministre invite les candidats intéressés par la formation des futurs inspecteurs de la police judiciaire des parquets à se rendre au quartier général de cette institution, situé au Palais de Justice, afin de déposer leurs dossiers de candidature. Ceux-ci doivent inclure un curriculum vitæ, une lettre de motivation, ainsi que des copies certifiées conformes de leurs titres scolaires et académiques. Toujours selon le communiqué, la formation débutera dans la ville-province de Kinshasa avant d’être progressivement étendue aux autres provinces.
RDC : La Police Nationale forme ses inspecteurs aux droits humains
L’inspection Générale de la Police Nationale Congolaise (IG-PNC) a lancé, le lundi 24 février, un atelier de formation visant à renforcer les compétences de ses inspecteurs en matière de promotion et de protection des droits humains. Prévu du 24 au 28 février, cet événement a été inauguré par le vice-ministre des Affaires coutumières, Jean-Baptiste Ndeze, représentant le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Shabani Lukoo. Placée sous le thème « Le rôle de l’Inspection Générale de la Police dans la promotion et la protection des droits humains au sein des unités et services de la PNC », cette formation vise à doter les inspecteurs des compétences nécessaires pour garantir le respect des droits fondamentaux tout en assurant la sécurité des personnes et des biens. Le Commissaire divisionnaire principal Philémon Patience Mushid Yav, commandant de l’IG-PNC, a souligné l’importance de l’assiduité et de l’engagement des participants afin d’améliorer la performance professionnelle de la Police Nationale Congolaise. De son côté, le vice-ministre Ndeze a rappelé que la promotion des droits humains dans l’exercice de la fonction policière repose sur plusieurs piliers : le respect de la loi et des règlements, la protection de la dignité humaine, la lutte contre les abus et violences policières, ainsi que le renforcement des capacités à travers des formations continues. Cet atelier marque une avancée significative dans l’amélioration des pratiques policières et l’intégration des principes des droits humains au sein de la PNC.
RDC-GUINÉE : À quelques heures du coup d’envoi, le Stade des Martyrs reste vide !
Pourtant, c’est l’entrée en lice aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations Maroc 2025 pour la sélection nationale congolaise senior masculine, qui défiera les Syli Nationaux de la Guinée Conakry, ce vendredi 6 septembre 2024. Malgré le nombre de 50 000 supporters retenu par la CAF pour accéder au stade, le plus grand stade de la RDC, laissé par le feu maréchal Mobutu, demeure quasiment vide à ce stade. Cette situation d’accès au stade par les supporters suscite des inquiétudes quant à la participation massive des Congolais dans cette grande fête qui doit vibrer ce soir au rythme le plus fort. Dans ce genre de match, il a toujours été intéressant de voir les Congolais venir en grand nombre pour soutenir et encourager leurs fauves jusqu’à ce qu’ils trouvent le chemin de la victoire. Il convient de noter que le Stade des Martyrs compte 80 000 places, alors que la CAF a limité le nombre d’accès à 50 000 pour cette rencontre.
Justice : L’ACAJ salue les peines sévères infligées aux membres de la Force de progrès
Justice : L’ACAJ salue les peines sévères infligées aux membres de la Force de progrè L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) a exprimé sa satisfaction envers le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe pour avoir imposé des peines sévères à certains membres de la Force de progrès. Certains ont été condamnés à la peine de mort, tandis que d’autres ont reçu des peines de prison accompagnées de dommages-intérêts en faveur des victimes. L’ACAJ considère que ces sanctions sont un appel à la responsabilité pour les dirigeants politiques, soulignant leur devoir de former et d’éduquer leurs militants sur les droits et devoirs des citoyens, ainsi que sur la promotion de la paix dans un État de droit. L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) a également rappelé au ministère public qu’il est tenu de demander un recours préalable à la grâce présidentielle avant d’exécuter la peine de mort. Au total, 17 membres de la Force de progrès/UDPS ont été condamnés pour les attaques contre la résidence Kamul-Inter et celle de l’ancien Président Joseph Kabila Kabange. Parmi eux, certains ont été condamnés à la peine capitale, d’autres à des peines de prison allant de 2 à 10 ans. En revanche, 48 autres prévenus ont été acquittés.