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Crise de gouvernance à l’ARSP : Malaise entre le Directeur Général Miguel Kashal et l’administrateur Christian BASEME

Par Gabrielle Mazete

Une crise interne majeure secoue actuellement l’Autorité de Régulation de la Sous-Traitance dans le secteur Privé (ARSP). Le Directeur Général, Miguel Kashal, est au cœur d’un conflit ouvert avec certains membres du Conseil d’administration, notamment l’administrateur Christian BASEME. Ce différend, aux implications lourdes, suscite un vif malaise au sein de l’institution et appelle à une intervention urgente des pouvoirs publics.

Selon des sources proches du dossier, la gouvernance de l’ARSP est profondément fragilisée par un « manque de transparence flagrant ». Il est reproché à Miguel Kashal de « fonctionner en dehors des normes légales », en excluant systématiquement le Conseil d’administration, perçu comme « purement symbolique ». Cette gestion qualifiée de « personnelle et autoritaire » a ébranlé la confiance interne.

L’affaire a pris une tournure plus grave avec la diffusion sur les réseaux sociaux d’accusations visant M. Christian BASEME, suspecté d’avoir « falsifié et divulgué des bordereaux bancaires liés à l’ARSP ». Cette accusation paraît paradoxale à plusieurs observateurs qui s’interrogent : « Pourquoi un administrateur chercherait-il à nuire à l’institution qu’il est censé défendre ? » Face à cela, Christian BASEME est resté silencieux, alimentant ainsi les tensions.

Un point de rupture a été atteint lors d’une réunion extraordinaire du Conseil déclenchée après ces révélations. Celui-ci a décidé de « lancer un audit rigoureux de tous les départements, avec un accent particulier sur la direction financière ». Cette décision a été mal accueillie par le Directeur Général, qui a fait part de son « désaccord », laissant planer des doutes sur d’éventuelles tentatives pour « entraver le contrôle ».

Plusieurs sources estiment que l’article mettant en cause Christian BASEME pourrait être une « manœuvre de représailles » destinée à « dissuader le Conseil de poursuivre ses investigations », de peur que des irrégularités plus importantes ne soient découvertes.

La situation demeure donc tendue, menaçant la crédibilité de l’ARSP. Il apparaît essentiel que les autorités compétentes interviennent rapidement. Une investigation judiciaire est désormais nécessaire pour « faire la lumière » sur ces allégations et garantir une gouvernance saine, condition indispensable à la pérennité de cette autorité stratégique.

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