Les divergences observées au niveau de la Res Publica inquiète de plus en plus. Soit des scandales de détournements de fonds publics dans la cour présidentielle, soit l’anarchie au sein du gouvernement.
Même au plus haut sommet de l’Etat, des spectacles ne cessent d’étonner les congolais à travers des images diffusées sur les réseaux sociaux ou encore les sorties médiatiques incontrôlées de certains haut fonctionnaires qui devraient prôner l’exemple.
En effet, plusieurs millions de dollars américains du trésor public ont été débloqués pour financer la construction des écoles dans la province du Kasaï Oriental, principalement à Mbuji-Mayi. Le montant fixé par le conseiller principal du collège Economie, Marcellin Bilomba serait excessif. Car, d’après Ngoy Kasanji, la construction d’une école au Kasaï Oriental aurait couté 3 millions de dollars américains. Ces faits entre le conseiller principal du collège Economie et l’ancien gouverneur du Kasaï oriental retiennent l’attention de l’opinion. Qui des deux dit la vérité ? Qui croire ?
Il semble que la justice seule pourrait élucider cette affaire. À en croire le vice-président de l’Assemblée nationale Jean-Marc Kabund, Ngoy Kasanji « qui n’a fait que son travail de contrôleur de l’action de l’exécutif, mérite mieux que des insultes ». « Je prie la justice de se saisir de la dénonciation pour établir les responsabilités », a-t-il déclaré.
Un autre sujet qui retient l’attention du public, c’est l’arrêté du ministre de l’ESU, signé en décembre dernier, portant désignation et nomination de nouveaux membres des comités de gestion de certaines institutions supérieures.
Un jour avant la cérémonie de remise et reprise, Sama Lukonde avait demandé à Muhindo Nzangi de surseoir son arrêté. Certains fonctionnaires récemment nommés sont contestés par certaines personnes au sein des institutions comme à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC) où un professeur Émérite, proche de certains cadres du cabinet du Chef de l’Etat a été désigné pour remplacer le professeur Rigobert Mukeni.
D’après nos sources, cette question n’avait jamais été débattue au conseil des ministres. Entre temps, c’est la grève des professeurs dans tous les instituts et universités publics du pays. Au même moment, le numéro 1 de l’ESU a lancé l’ouverture officielle de l’année académique 2020-2021. Quelle anarchie !
