Une vive agitation s’est observée ce weekend, dans la résidence de l’ancien Président de la République, communément appelée “GLM”. Il s’est agi de la destruction d’un mur au sein de la résidence de JKK, pour rendre ainsi la voix accessible à tous les usagers de la route.
Cette mesure a déclenché la colère des membres du FCC qui ont vite effectué une descente sur terrain pour dénoncer une énième « intimidation » des autorités en place. Une déclaration désapprouvée par le père de la philosophie Léopards.
Luc Kabunangu s’est offusqué de voir certains compatriotes comprendre en déroute cette décision et parler d’une provocation.
Pour lui, cette action entre dans le processus de rétablissement de l’État de droit et l’autorité de l’État dans la gestion des villes. L’autorité avait commencé par démolir des constructions anarchiques à Kinshasa après avoir ouvert certaines artères qui étaient bloquées par certains citoyens congolais.
Il poursuit en indiquant « qu’aujourd’hui c’est le tour de réouvrir la route qui, autrefois, était fermée pour des raisons de sécurité autour de la résidence du Président honoraire Joseph Kabila. Le risque de sécurité étant revue à la baisse, et vu le besoin d’accorder un accès facile à tous les résidents et une circulation fluide, l’autorité compétente a jugé nécessaire de reouvrir la route dite de GLM. Malheureusement certains compatriotes ont mal compris cette décision et ont pensé à une provocation ».
Par ailleurs, un communiqué rendu public par le commandant de la Garde Républicaine indique que cette opération est entreprise sur ordre du Président de la République, qui demande l’ouverture de toutes les voies barricadées par des particuliers à Gombe, Ngaliema et autres coins de la capitale.
