Il s’agit de Martin Fayulu, Denis Mukwege, Theodore Ngoyi, Floribert Anzuluni Isiloketsii et Nkema Lilco Bokonzi Loli qui ont exprimé, mercredi 20 décembre, leur souhait en demandant la réorganisation des élections. Ceci fait suite en raison des irrégularités observés dans les bureaux de vote selon eux.
Ils appuient leur mémorandum en mettant en exergue, l’ouverture tardive des centres de vote, et le prolongement de l’opération de vote.
Ils estiment que la dérogation pour le scrutin est tolérable seulement pour les heures d’ouvertures et de fermeture et le fait de repousser le scrutin d’un jour de plus est » inconstitutionnelle » et par ailleurs ils brandissent l’article 64 de la constitution pour faire respecter l’ordre constitutionnel.
Par conséquent, ce bloc d’opposants qualifie ce processus électoral « chaotique » et lance un appel à la population Congolaise, la SADC, à l’union africaine et à la communauté internationale à s’impliquer pour bloquer ce qu’ils considèrent « d’une fraude électorale ».
N’ayant pas confiance à l’équipe Kadima, ces acteurs politiques ont émis le vœu de voir la composition d’une nouvelle équipe de la CENI. D’après eux cela permettra d’organiser les élections, libres, transparentes, inclusives et apaisées.
