Ce mercredi 29 novembre 2023, à Kinshasa, le coordonnateur de la société civile congolaise Christopher Ngoyi Mutamba a dénoncé « un complot » des puissances négatives qui visent à fragiliser la cohésion nationale en cette période électorale.
« La société civile de la RDC a appris des sources sûres que le Gouvernement Congolais a signé un accord avec l’Union Européenne afin de permettre à celle-ci l’observation des élections de décembre 2023, leur autorisant en outre le déploiement d’un matériel impressionnant et ultrasophistiqué à cette fin. Les organisations de la société civile de la RDC en apprenant cette nouvelle se sont réunis en urgence et ont conclu que cet arrangement est un énième complot contre la RDC et s’engagent à y faire obstacle », a déclaré Christopher Ngoyi, coordonnateur de cette structure devant la presse.
Pour lui, cet acte est une provocation. Le coordonnateur de la société civile promet de barrer la route à ce qu’il qualifie de « néo-colonialisme ».
« La société civile de la RDC et l’alliance des forces sociales considèrent cet acte comme une provocation notoire de plus et une tentative flagrante de néo-colonialisme et d’asservissement de notre population à un groupe d’individus assoiffés des richesses de notre pays. La société civile de la RDC et toutes les associations de l’alliance des forces sociales annoncent qu’elles vont se prendre en charge et mettront en échec toute tentative de manipulation des résultats des élections de décembre prochain par tous les moyens, car nous n’avons plus de leçons à apprendre en cette matière », a martelé le coordonnateur de la société civile congolaise.
Christopher Ngoyi dit que la société civile fait confiance au président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) Denis Kadima.
« Comptant cette fois à la tête de la CENI un érudit congolais qui a fait ses preuves sur le plan international », a conclu Christopher Ngoyi.
Rappelons que la CENI confirme la tenue des élections dans le délai constitutionnel, c’est-à-dire, ce 20 décembre 2023. Cependant, une frange de l’opposition et de la société civile estime que la CENI ne parviendra pas à respecter ce délai constitutionnel.