Deux jours après la tenue des élections générales en République Démocratique du Congo, des voix s’élèvent pour féliciter le travail de la Commission Electorale Nationale Indépendante malgré des failles constatées sur terrain. Des organisations de la société civile, les politiques mais aussi des confessions religieuses ont participé massivement à cet exercice démocratique afin d’élire des nouveaux dirigeants.
Un rapport publié, ce vendredi 22 décembre, par le Réseau d’Observation des Confessions Religieuses (ROC) démontre que la CENI a tenu sa promesse d’organiser les élections dans le délai constitutionnel malgré certaines failles d’organisation.
Comme actif, cette organisation religieuse salue également l’innovation de la centrale électorale d’organiser pour la première fois les élections des congolais de la diaspora mais aussi des municipalités de la RDC.
Malgré les failles, le ROC encourage la CENI à poursuivre les étapes restantes du processus électoral jusqu’à la publication définitive des résultats. « En définitive, les irrégularités constatées dans certains bureaux de vote à travers le pays n’affectent pas la poursuite des autres étapes liées aux opérations de vote », a indiqué Eddy Ndimo, coordonnateur de cette organisation religieuse dans un point de presse tenu ce vendredi à Kinshasa.
Voici quelques irrégularités notées par le ROC lors de son point de presse : la difficulté dans l’octroi des accréditations de témoins et observateurs électoraux; le déficit de la sensibilisation sur l’utilisation du Dispositif électronique de vote ( DEV); le déploiement tardif des matériels constaté dans plusieurs sites de vote occasionnant une réaction populaire négative et la prolongation de la durée du scrutin ; l’affichage tardif et incomplet des listes de vote dans certains bureaux de vote; des matériels incomplets et des DEV déchargés dans certains bureaux de vote.
En attendant la publication officielle des résultats, les candidats de l’opposition se revendiquent vainqueurs des élections. Une première, cette méthode, alors que seule la CENI a le droit de publier le vrai vainqueur de cette bataille.