Membre de la plénière de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Gérard Bisambu a commencé l’opération de supervision d’enrôlement des électeurs ce mardi 3 janvier 2022 dans la commune de Nsele à Kinshasa. Il était accompagné de la délégation de son cabinet pour ce premier jour dans différents centres.
À son arrivée à Nsele accompagné par le Conseiller principal André Kiomba et l’Assistante Laeticia Nkata, le membre de la plénière a d’abord échangé avec le Chef d’antenne, ensuite, le Bourgmestre pour l’informer de sa présence dans sa commune.
Il ressort des échanges avec le Chef d’antenne de la Nsele, qu’au début de l’opération d’enrôlement, des problèmes avaient été signalés par les équipes du fait que dans certains coins, les agents n’ont pas respecté le pouvoir des chefs coutumiers, d’où il a fallu d’abord commencer par se présenter auprès des autorités coutumières avant de commencer le processus. Mais aussi il fallait un geste symbolique. Ce qui a occasionné le début en retard de l’opération notamment le 25 pour les uns et le 26 pour les autres.
Cette opération de supervision a été rapide grâce au professionnalisme de Gérard Bisambu qui, en même temps, a sensibilisé la population à se faire enrôler et à ne pas se fier aux rumeurs concernant la qualité de la carte d’électeur actuelle. Cette dernière contient, d’après ce membre de la plénière, une technologie avancée Grâce au code QR, l’on peut facilement lire les informations de la personne concernée. Il a expliqué à la population de chaque centre que la nouvelle carte d’électeur a la photo en noir-blanc pour éviter la falsification mais aussi c’est une carte provisoire en attendant la carte d’identité qui sera délivrée incessamment.
Dans le premier centre, situé à quelques pas de l’Antenne, il a posé des questions aux requérants sur l’évolution et leur constat fait chaque jour. « Je suis venu ici pour m’enquérir de la situation et je vous invite à vous faire enrôler pour élire vos représentants. Alors dites-moi ce qui ne marche pas. Je suis là moi-même, et je vois la qualité de la photo qui est bonne. La couleur ne dérange pas parce que c’est la technologie qui a été adoptée pour éviter beaucoup de choses», a expliqué Gérard Bisambu avant que certaines personnes ne dénoncent la lenteur de quelques agents.
Effectif dans les centres
Gérard Bisambu a constaté que dans cette commune de N’sele, la population répond favorablement à cet exercice patriotique de se faire enrôler pour participer aux prochaines de décembre 2023 afin de voter pour leurs candidats. L’organisation est très bonne en rapport avec le respect notamment de la loi sur la présence d’une pièce d’identité valide avant d’être admis mais aussi en privilégiant les personnes vivant avec handicap, celles des troisième âge, les malades, mais aussi d’autres cas repris dans la loi électorale.
En bon père de famille, G. Bisambu a disposé de son temps à écouter les doléances et y trouver solution sur place et en soumettre certaines au Chef d’antenne .
Fonctionnement des machines
Selon le Président des Centres, le début a été difficile surtout à cause du manque de maîtrise pour certains agents mais quelques jours après, les choses se sont améliorées. Dans certains centres, près de 120 personnes sont enrôlées par jour avec la présence d’au moins deux kits. Les techniciens rencontrent quelques difficultés notamment des batteries de certaines machines qui se déchargent rapidement et qui redémarrent après un nombre de cartes délivrées, mais les informaticiens font de leur mieux pour répondre rapidement quand un problème se pose.
Au Collège Saint Modeste, le Contrôleur technique territorial a jugé bon de libérer la population depuis 14h pour éviter un tollé, car les machines ne fonctionnent pas. Et il fallait donc les soumettre au chef d’antenne, malheureusement là-bas aussi se pose un problème de kits de réserves.
Dans un autre centre, à l’institut Saint Paul, se pose le problème également des machines malgré la rapidité des OPS qui produisent tout au plus 117 cartes par jour.
L’ajout des kits de réserve est donc une nécessité à prendre au sérieux tel que réclamé par les présidents des centres.
Un problème d’agents a été constaté dans un centre où chaque jour, il y a des absences et ceux qui sont présents chaque jour doivent par moment jouer les rôles des autres alors qu’il existe des préposés polyvalents pour secourir les OPS. Un constat amère qui n’a pas plu au membre de la plénière. Ici comme ailleurs, Gérard Bisambu a prodigué des conseils aux agents pour un travail de qualité.
