La situation sécuritaire en RDC se détériore de plus en plus. Malgré les accusations de Kinshasa contre Kigali, les groupes armés sont toujours actifs. Les rebelles du M23 ont encore attaqué dimanche 12 juin la cité frontalière de Bunagana, dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu. Le Général Sylvain Ekenge, porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, l’a fait savoir dans un communiqué publié lundi 13 juin.
Il a indiqué dans ce communiqué que « l’objectif poursuivi par le Rwanda est d’occuper Bunagana, pour non seulement asphyxier la ville de Goma mais aussi faire pression sur le Gouvernement de la RDC ».
Dans ce contexte d’insécurité accrue dans cette partie du pays, l’Organisation des Nations-Unie hausse le ton et condamne « l’utilisation de groupes armés par procuration » tout en réaffirmant « notre attachement ferme à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo », a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations-Unies.