Après son interpellation par le Conseil National de Sécurité (CNS) pour ses déclarations contre la coalition FCC-CACH, l’évêque Pascal Mukuna déclare qu’il a fait face aux intimidations. Il a prévenu que si quelque chose de mal lui arrive ou à sa famille, « le FCC serait le seul responsable ».
En effet, le patron du club de football Renaissance a témoigné au cours de l’émission Bosolo na Politik qu’il a été interpellé pour avoir parlé de l’ancien chef de l’Etat, le sénateur Joseph Kabila. Malheureusement, il ne cecera pas dit-il à ces intimidations cherchant à lui faire taire.
« C’est vrai, j’ai été interpellé par le Conseil National de Sécurité. Avant d’y aller, je savais déjà pourquoi ils m’ont invité. Quand je suis arrivé, ils m’ont posé la question de savoir qui était derrière moi, je leur ai dit que c’est Dieu qui est derrière moi. Ils ont tenté de m’intimider en me demandant d’arrêter des critiques contre Kabila, je leur ai dit que je ne vais pas céder aux intimidations et que je vais continuer », a déclaré pasteur Mukuna.
Il a, à cette même occasion regretté que les acteurs politiques du FCC peuvent dire tout sur Félix Tshisekedi mais ne seront jamais interpellés. Et constate également que c’est le même système qui continue mais qui a juste changé de visage.
D’après lui, depuis l’accession de Félix Tshisekedi au pouvoir rien ne marche en RDC suite à la mauvaise volonté du Front Commun pour le Congo (FCC).
La rédaction