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Guerre dans l’Est de la RDC : L’opposition plaide pour le dialogue comme seule issue

Par Elohim Mfinda

Des voix continuent de s’élever du côté de l’opposition congolaise en faveur d’un dialogue, considéré comme l’ultime solution pour ramener la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

« La solution à la crise congolaise ne viendra pas par les armes, elle viendra par le dialogue », a déclaré dans un tweet Olivier Kamitatu, au nom de Moïse Katumbi.

Soutenant cette idée, le camp Kabila y voit également une occasion pour exiger la démission du président Félix Tshisekedi. « Pour nous, de l’opposition, il n’y a pas deux voies : c’est la démission de Félix. S’il aime encore le pays, il doit pouvoir démissionner et permettre aux congolais de s’organiser rapidement », a déclaré ce mardi Ferdinand Kambere, cadre du PPRD.

Une autre voix s’est ajoutée, celle de la coalition Lamuka de Martin Fayulu. Par la voix de son porte-parole Prince Epenge, Lamuka a affirmé lors d’une déclaration publique que le dialogue serait l’unique voie salvatrice pour le retour de la paix.

« L’AddCongo a constaté l’incapacité du régime Tshisekedi à faire entendre la voix de la RDC, même en Afrique. Le sommet EAC/SADC, véritable messe noire contre le Congo, en est une preuve. Par conséquent, le processus de Kinshasa mené par l’axe CENCO-ECC devient l’unique voie salvatrice pour le peuple. AddCongo et Lamuka appellent le peuple à accompagner les pères spirituels dans leurs efforts de rassemblement de tous les congolais pour retrouver une paix certaine », a-t-il précisé.

L’initiative du dialogue provient de l’église catholique et protestante. Après avoir rencontré le Président de la République Félix Tshisekedi, ces institutions religieuses ont présenté un projet de sortie de crise intitulé « Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble en RDC et dans la Région des Grands Lacs ». Donatien Nshole a déclaré avoir déjà consulté Martin Fayulu et Joseph Kabila.

Cependant, pour Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, les évêques n’ont pas reçu de mandat du président de la République pour mener ces actions. Il estime que leur urgence devrait plutôt être la dénonciation des menaces extérieures pesant sur le pays.

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