Marine Le Pen, députée du groupe Rassemblement National en France, a été récemment l’invitée de la chaîne LCI, où elle a abordé plusieurs questions, tant africaines qu’européennes. Elle a notamment réagi aux préoccupations concernant l’éthique de l’Union européenne vis-à-vis de certains partenaires africains, soulignant un écart entre les discours officiels et la réalité sur le terrain.
Lors de cet entretien, Marine Le Pen a déclaré : « Si l’Union européenne était attachée à l’éthique, elle arrêterait d’être le complice du pillage perpétré par le Rwanda en République Démocratique du Congo. Depuis février 2024, le Rwanda exploite illégalement les ressources minières congolaises pour les revendre à l’Union européenne. Et l’Union européenne ferme les yeux. Vous croyez que c’est moral ? La morale telle qu’elle est exprimée par l’Union européenne est contestable ».
Cette déclaration de la députée française fait écho aux récentes déclarations de plusieurs parlementaires européens, qui ont exprimé leurs inquiétudes face à l’accord signé entre le Rwanda et l’Union européenne en 2024. Cet accord concerne la vente de minerais en provenance de la République Démocratique du Congo, qui soulève des questions sur l’origine et la légalité de ces exportations.
Les accusations portées par Marine Le Pen s’inscrivent dans un débat plus large sur les pratiques commerciales de l’Union européenne et ses relations avec certains pays africains, et mettent en lumière les préoccupations croissantes concernant la gestion des ressources naturelles et le respect des droits humains dans la région.