À Kinshasa, des violents affrontements entre bandes des kulunas se multiplient. Au quartier Mapela, dans la commune de Masina, par exemple, la population fait face à une insécurité aiguë. Les bandes des jeunes organisées, volent, agressent les gens au vu de tout le monde.
Malgré la présence des sous-ciats, ces bandits se réclamant propriétaires des terres ont établi des limites pour le différents habitants de chaque avenue. Ces bandes des délinquants utilisent des machettes ou de tessons de bouteilles pour commettre leur forfait.
Par ailleurs, la population, inquiète, a poussé son cri d’alarme en ces termes : « Nous en avons marre. Nous vivons comme les étrangers. Nous sommes en danger. Ces kulunas font la loi dans le quartier chaque jour. Nous sommes victimes d’agressions ».
Et un autre d’ajouter : « A Mapela, c’est l’encadrement qui pose problème. Les jeunes ne sont pas encadrés voilà pourquoi ces jeunes ont rejoint les Gangs ».
Le gangstérisme à Kinshasa est un phénomène qui, actuellement, n’épargne aucune commune. Il revient aux autorités politico-administratives et sécuritaires d’ouvrir l’œil pour terminer ce fléau.