Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a effectué, ce mardi 10 janvier 2023, une visite de terrain sur les différents sites retenus pour l’organisation des 9ème jeux de la francophonie qui vont avoir lieu à Kinshasa à la fin du mois de juillet et début août 2023.
Il était question, pour le chef du gouvernement, de s’assurer que les travaux soient exécutés en tenant compte des délais. Car, a-t-il dit, des équipes de la francophonie suivent et accompagnent le Comité d’organisation national. C’est pourquoi il a décidé, non seulement d’accroître le suivi technique et financier, mais aussi d’intensifier des séances de travail avec les différents entrepreneurs et tous les ministères sectoriels concernés.
Avec à ses côtés quelques membres du gouvernement, le gouverner de la ville de Kinshasa et quelques officiels du pays, Sama Lukonde a tour à tour visité le site du stade Tata Raphaël, des Martyrs ainsi que celui de la PNC. Au stade Tata Raphaël tout comme celui des Martyrs, les travaux sont en cours. Ils seront livrés au gouvernement avant la date fixée, à en croire les responsables des entreprises d’exécution. De part et d’autre, il s’agit de la construction des différentes infrastructures qui devront abriter plusieurs disciplines sportives inscrites dans l’agenda desdits jeux notamment des stadiums, les gymnases, etc.
Au site de la Police nationale congolaise, le chef du gouvernement s’est montré très satisfait pour la qualité du travail réalisé dans le cadre de la coopération RDC-Japon. C’est un centre sportif de Judo, qui pourrait accueillir au moins 5 disciplines sportives, avec une capacité d’accueil de 1000 places assises et 300 debout, un bijou déjà prêt à accueillir les jeux. Le Commissaire général de la PNC, Dieudonné Amuri qui est dans la suite de ronde s’est dit heureux de la visite de Lukonde sur ce site.
Sama Lukonde a affirmé à la presse que l’organisation de ces jeux est voulue par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour faire rayonner la francophonie dans le plus grand pays francophone du monde et pour avoir une grande fête de la jeunesse avec un message d’espoir.
» Ce sont des jeux que nous avons voulu accueillir, selon la volonté du président de la République. Non seulement pour le rayonnement de la francophonie dans ce pays, qui est finalement, le plus grand pays francophone du monde, mais aussi cette grande fête de la jeunesse, surtout dans ce message d’espoir que nous devons donner indépendamment de tous ces défis sécuritaires que nous avons, particulièrement à l’est du pays. Nous étions ici, au mois d’octobre de l’année passée. Nous avions promis de faire un suivi des travaux qui doivent être exécutés.
Nous avons inspecté aujourd’hui, deux sites principaux : Le site Tata Raphaël ainsi que celui des Martyrs, qui vont accueillir plusieurs disciplines prévues dans le cadre de ces jeux. D’autres sites restent, bien sûr, à visiter. De ce que nous avons vu, nous estimons qu’il faut encore accroître, non seulement le suivi technique, mais surtout financier des travaux qui doivent s’exécuter de manière à ce qu’on puisse être dans le délai, parce que nous avons des équipes qui nous suivent et qui nous accompagnent dans le cadre de la francophonie. Et nous les remercions pour cela. Mais, à côté de cela, nous voulons que les autres préparatifs aussi puissent prendre cours. Vous savez qu’à côté de cela, nous avons des préparations sportives à avoir de notre côté, par rapport à nos différents athlètes qui vont compétir. Mais nous avons aussi des préparatifs en termes de déroulés concernant le jour d’ouverture, qui doivent aussi commencer à se préparer. Et donc, on doit s’assurer que tout cela reste en phase, a-t-il dit.
Et de poursuivre:
“nous avons des travaux qui s’exécutent aussi au niveau de l’université de Kinshasa, que nous allons visiter prochainement. Ce sont des sites d’hébergement qui sont prévus. Et quelques autres sites d’entraînement. Nous allons, par la même occasion, visiter aussi une salle omnisports qui a été faite dans le cadre de la collaboration JICA. La Police nationale congolaise peut prendre aussi 5 disciplines. Et nous voulons nous assurer que, dans le cadre de toute cette organisation, nous puissions aussi mettre à profit cette infrastructure”.