Alors que l’économie mondiale en générale et congolaise en particulier traverse une crise aigue due à la pandémie de covid-19, Kibali Gold mines multiplie les records de productions, depuis maintenant quatre ans.
Présente dans le Haut- Uélé depuis plus de dix ans, cette firme minière aborde la décennie à venir sous les auspices de compétitivité accrue et dans la perspective de créer un autre pôle économique en RDC.
Hormis le grand Katanga avec la filière du cuivre et du cobalt, ce projet tient particulièrement à cœur des dirigeants de cette entreprise qui a le mérite d’avoir investi dans la ville de Doko, au Haut-Uélé, qui n’avait pas les faveurs pour devenir un pôle économique important en RDC.
Selon son Directeur-pays Cyrille Mutombo, Kibali Gold Mine a véritablement fixé le cap vers la nouvelle décennie qui s’est ouverte.
S’exprimant au micro de nos confrères de Zoom-Eco il y a quelques mois, Cyrille Mutombo a exprimé son optimisme quant à la décennie à venir.
Le manager dit œuvrer pour transformer le Nord-Est de la RDC ».
Mais il faut dire que cette société n’est pas épargnée par certains défis que connaissent les provinces minières.
Dans le Haut-Uélé, comme dans le grand Katanga, la question de l’exploitation artisanale se pose avec acuité. Premier employeur privé de la province du Haut-Uélé, la société Kibali Gold a participé en novembre dernier, à un forum sous le haut patronage de Christophe Baseane Nangaa, Gouverneur du Haut-Uélé.
A ces assises, il s’était agi entre autres d’appeler les populations de différents territoires de la province à respecter le périmètre minier de Kibali Gold.
Ainsi, selon les conclusions des travaux du forum, la société minière devait accompagner les services compétents dans la création des zones d’exploitation artisanale. Il faut dire que Kibali Gold, filière de Barrick Gold, est animée par le souci d’éradiquer l’exploitation illégale des mines, source de beaucoup des maux.
Dans le document final des travaux de l’atelier, il a été souligné que la tenue du forum dans le Haut-Uélé était « la preuve que le partenariat public-privé entre le gouvernement provincial et la société minière Kibali Gold n’est pas un slogan mais plutôt une réalité qui se matérialise au jour le jour ». La société avait même promis de s’impliquer dans la matérialisation de différentes recommandations qui avaient été formulées.
