Quelques responsables des Églises de Kinshasa ont échangé avec le général Sylvano Kasongo, commissaire et chef de la police de Kinshasa. La rencontre en face-à-face a eu au musée national, situé sur le boulevard Triomphal, commune de Lingwala à Kinshasa, ont indiqué les services de communication de la CIME.
Un seul point était inscrit à l’ordre du jour à savoir: l’harmonisation des vues relative au respect des gestes barrières à observer pendant les cultes qui reprennent ce dimanche 16 août, ont affirmé les mêmes sources. La réunion a connu la participation active de l’abbé Nshole, secrétaire général de la CENCO, de l’imam Cheikh Abdallah Mangala, représentant de la communauté islamique du Congo et son frère l’imam Moussa. Le chanteur Patrice Ngoyi Musoko, les pasteurs Sony Kafuta, Baruti Kasongo, Marcelo Tunasi, Wallo Musenge et tant d’autres ont de leur côté représenté l’Eglise de réveil du Congo.
Prenant la parole à cette occasion, le chef de la police ville de Kinshasa a commencé par éclairer la religion de ses interlocuteurs sur la rumeur largement relayée dans les réseaux sociaux, selon laquelle l’hôtel de ville de Kinshasa aurait exigé aux églises de débourser préalablement l’équivalent de 200.000 FC et/ou 5 USD par chaise, en vue de la désinfection de leurs lieux de cultes. « Le Gouverneur Ngobila n’a jamais pris une telle décision », a rassuré Sylvano Kasongo aux religieux. Dans le même ordre d’idées, il a recommandé aux ministres des cultes, d’exiger le port obligatoire de masque à leurs fidèles, de disposer des laves mains devant chaque lieu de culte et de respecter la distanciation social pendant le culte. Le commissaire provincial de la PNC a tenu à marteler sur la dernière circulaire de Gentiny Ngobila, premier citoyen de Kinshasa, dans laquelle note, des orientations relatives à la reprise des cultes ont été données.
Il sied de rappeler que dans le contexte de la crise sanitaire due à la Covid-19, le Gouvernement congolais avait fermé les églises depuis mars dernier. Une manière pour l’exécutif national de protéger les populations qui fréquentent massivement ces lieux.
Giscard Havril
