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Kinshasa : La SNEL promet de mettre fin aux délestages intempestifs d’ici fin Octobre

Depuis quelques semaines, les populations de Kinshasa, capitale de la RDC vivent sous le régime des délestages intempestifs. À la base de cette situation qui impose l’obscurité aux nombreux quartiers de la ville haute, la panne au niveau de 3 machines à la centrale de Inga, en province du Kongo Central, affirme la cellule de communication de la Société nationale d’électricité (SNEL), approchée par CONGOPRESSE.

C’est dans ce cadre que Jean Bosco Kayombo Kayan, Directeur de la SNEL vient de dépêcher sur place, une équipe d’ingénieurs et techniciens pour non seulement s’enquérir de la situation mais aussi pour y réparer, a affirmé Désiré Baleka, l’un des ingénieurs dépêchés Inga. « Depuis quelques semaines, il y a des petits soucis avec nos machines à Inga. C’est dans ce cadre que le Directeur général de la Snel nous a délégué sur le lieu pour savoir ce qui se passe. Et je vous confirme qu’il y a trois machines à l’arrêt à Inga », a-t-il révélé.
Poursuivant, il explique: « comme vous le savez, il y a deux centrales, et pour le moment le moment la machine numéro 6 de la centrale Inga 1 est à l’arrêt. Aussi, à Inga 2, il y a également deux machines à l’arrêt. Il s’agit du groupe numéro 4 et 7 ».

Concernant le groupe numéro 6 de Inga 1, il a été remarqué l’intensification du jaillissement des étincelles au niveau du collecteur excitateur. C’est suite à cette anomalie que l’on a décidé de l’arrêter. Après expertise, l’on a constaté que cette machine avait de problèmes. « Les travaux ont commencé et sont en cours de finalisation. Tout va bien et le groupe sera remis en service au plus tard le 31 octobre finissant », a-t-il rassuré. L’ingénieur de la Snel renchérit, qu’il y a aussi un problème de vétusté des machines qui ont fait leur temps sans réhabilitation, mais depuis un certain moment, la Snel a commencé leur réhabilitation, avec l’appui du gouvernement congolais et de quelques partenaires. Ce qui fait qu’il y a des machines qui ont été réhabilités et d’autres attendent cette réhabilitation mais qui sont en train de fonctionner. La bonne nouvelle que je peux vous annoncer c’est que de quatorze machines qui sont à Inga, il y a 12 qui fonctionnent, a-t-il rassuré.

Les délestages récurrents sont dus à la perte par la Snel de 55 MW, de suite de la panne du groupe 6 de la centrale Inga 1. Avec le groupe de Inga 2 (G24) qui était aussi en train de fonctionner, et quand l’on a remarqué qu’il y avait fuite d’eau au niveau de pores supérieurs des zones directrices, on avait jugé d’arrêter pour intervenir de manière à étancher pour éliminer les fuites. Avec Inga 2, on encore perdu 130 MW. Et lorsque vous prenez 130 + 55. Le troisième groupe qui pose également problème c’est le groupe numéro 7 de la centrale Inga 2, qui est en bon état ce jour, a été arrêté tout simplement parce qu’il y a des travaux soub-aquatiques qui se font au niveau du groupe 8 qui est à côté qui est son voisin et on ne peut pas le laisser tourner, pendant qu’il y a des gens qui travaillent à côté. Ainsi, avec la scission ou la perte d’eau pendant le fonctionnement du groupe ça serait une catastrophe. Ce groupe a une puissante garantie de 168 MW. Quand vous prenez les trois groupes immobilisés aujourd’hui, cela vous fait plus de 350 MW. Ce qui fait que les délestages s’intensifient au niveau de Kinshasa, a-t-il laissé entendre.

Cependant, la Snel rassure et annonce qu’au début novembre, elle aura récupéré au réseau le groupe numéro 4 de Inga 2. « Nous allons attendre le groupe 7 en attente des travaux au niveau du groupe 8. Ce que je peux annoncer avec joie aux populations kinoises c’est qu’au plus tard fin décembre, nous allons récupérer les trois machines qui étaient en fonctionnement, et aussi la quatrième machine, c’est-à-dire le groupe 8 qui est en réhabilitation. Ce qui fait que le fêtes de fin d’année, se passer avec plus de puissance en électricité que ce que nous avions il y a trois semaines, sauf imprévu ».

Il y a lieu de signaler que la Snel ne desserve pas que la ville ou la seule province de Kinshasa. D’autres provinces, telles le Haut-Katanga, avec les entreprises minières, le Kongo Central comprise. Il y a une forte demande par rapport à l’offre. Ce qui fait qu’elle n’arrive à satisfaire tout le monde. Pour y arriver, la Snel croit au projet Grand Inga, qui va parer à la difficulté actuelle. En attendant, pour le cas de Kinshasa, la Snel s’est entendu avec les industriels de travailler la journée. Ainsi, l’électricité leur est fournie la journée, elle récupère cette énergie la nuit pour servir la population, fait-il savoir.

De son côté Paul Mbombo, l’un des directeurs à la Snel a laissé entendre que du point de vue du comportement de la population et de ceux qui se comporte de mauvaise manière sur le réseau, Jean Bosco Kayombo, le Dg de la Snel, dans sa politique managériales a jugé utile que sa société passe en mode pré-payement afin de gérer les ménages à Kinshasa. Il suffit d’acheter de l’électricité comme l’on achète la carte prépayée des crédits de téléphone, ce qui vous permet de gérer de façon rationnelle votre courant électrique.

Cette gestion en mode pré-payement, chacun sait gérer son courant. La Snel essaie de faire comprendre cette nouvelle politique à la population, juste pour permettre à tout le monde d’avoir de l’électricité chez lui.

 

Kally Loola, CP

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