Au lendemain du drame de Matadi Kibala qui a coûté la vie à 25 personnes, le gouvernement avait annoncé la fermeture du marché. « La fermeture de tous les marchés pirates du côté de Matadi Kibala, la délocalisation vers le site de Mitendi des parkings des véhicules faisant le trajet Kinshasa-Matadi, interdiction d’octroi des titres fonciers et des autorisations de bâtir sur les servitudes ou les emprises des lignes de transport de force électrique et hydroélectrique, les sites érosifs, les abords des aéroports et du chemin de fer, disait le gouverneur de la ville de Kinshasa.
Cependant il est constanté sur terrain, la présence des vendeuses qui exercent librement leurs activités.
« Nous sommes ici parce que nous n’avons pas d’autres choix », soutiennent quelques-unes.
Et de poursuivre que « nos maris n’ont pas de travail moins encore un salaire. Je suis épouse d’un Colonel. J’ai 5 enfants plus les siens. Je fais quoi avec 250.000 francs Congolais ? Nous avons des enfants qui sont à l’université et d’autres aux humanités ».