Irene Esambo Diata, respectivement ministre déléguée près le ministre des affaires sociales, actions humanitaires et de la solidarité nationale chargée des personnes vivant avec handicap et autres groupes vulnérables, a lancé ce samedi 30 avril à Kinshasa, l’atelier de sensibilisation des associations féminines et celles des personnes vulnérables et PVH dans la lutte contre la prolifération des Armes légères et petites calibres.
Organisé par le centre d’études sur handicap, justice et résolution 1325, (CEHAJ 1325) en collaboration avec la commission nationale sur les ALPC et l’appui du Réseau Gender Equal Small Arms Control ( GENSAC), cet atelier vise à contribuer à la promotion de l’implication des femmes, des jeunes et des personnes vivant avec handicap dans la création d’une société pacifique, sécurisante, inclusive dépourvue de la prolifération des Armes légères et de petite calibre (ALPC) en RDC.
Dans son mot de circonstance, la patronne des personnes vulnérables et PVH, a rappelé la vision du Chef de l’Etat, celle de la lutte pour la sécurité et la paix, elle a aussi loué les actions de la RDC qui est compté parmi les premiers pays à faire participer les femmes à l’élaboration du plan d’action de la resolution 1325 aussi sur le pas franchi jusqu’ici à la participation des personnes vivant avec handicap.
En sa qualité de point focal du GENSEC, Irène Esambo a, à cette occasion, exhorté les congolais à travailler pour booter hors du territoire congolais la prolifération des ALPC .
« La RDC doit travailler pour lutter contre la prolifération des ALPC, il faut bannir ce fléau dans notre Pays et surtout en collaboration avec la commission nationale pour que la prise en compte du genre et des PVH devienne une effectivité dans ce que nous sommes entrain de faire», a-t-elle appelé.
De son côté, le colonel d’armées et secrétaire permanent du CNC-ALPC, Patrick Kombe Katambwe, secrétaire permanent, appelle à la sensibilisation sur le désarmement civil volontaire en vue de laisser les armes à ceux qui en ont le droit .
«Nous avons choisi les organisations féminines parce que les femmes jouent un rôle majeur et les personnes à mobilités réduites aussi mais qui sont dans les oubliettes, elles sont là pour concrétiser la volonté de CEHAJ 1325 et de GENSEC», a-t-il expliqué.
Les représentants de plusieurs associations féminines et celles des personnes vulnérables prennent part à cet atelier autour des plusieurs questions à réflexion de plaidoyer sur le genre et l’implication des jeunes et personnes vivant avec handicap dans la lutte contre la prolifération des ALPC en RDC.