Levés le 24 mai, les rideaux de la 19ème édition du Festival International des Arts du Récit et de la Parole « Lisapo » sont tombés le mardi 31 mai dernier à l’espace culturel Aw’Art de Kinshasa. Au micro de Congopresse.net, Valentin Kuamba, le promoteur culturel, s’est félicité de la bonne tenue de cette énième édition.
«Nous sommes très satisfaits, parce que cette édition était itinérante, aller vers le public, et ça s’est réalisé. Nous avons commencé à la Halle de la Gombe, nous sommes partis en N’djili, à Lemba et pour finir à Bandalungwa. Sans moyen, nous avons pu organisé cette activité avec la volonté des artistes et ça s’est bien passé. Je suis très content de ce beau spectacle que nous avons présenté», s’est-il réjoui
Au menu, exhibition des arts traditionnels, entre autres : récitation des contes par des artistes venus de partout et d’ici, tels que : KPG du pays des hommes intègres « Burkina Faso », Mina de la rive Gauche du fleuve Congo « Congo-Brazzaville », Jovita Songwa, jeune conteuse du pays, étoile montante vraiment brillante dans l’art du conte nous légué par les ancêtres.
Valentin Kuamba a aussi annoncé les perspectives prévues pour les prochains mois, la création des espaces de stations auprès de partenaires pour les spectacles des arts du récit de la parole, par trimestre, par mois pour que les gens puissent s’habituer aux arts de la parole et aussi créer des espaces de stations pour les artistes. Comme nous le savons tous, a-t-il dit, en 2023 c’est l’année de la francophonie, nous préparons les artistes aussi pour qu’on arrache les médailles au jeu de la francophonie par rapport à la discipline qui est la nôtre.
En terme de participation des femmes, l’organisateur s’est dit satisfait de la participation de plus de 60% de femme.
«C’est pour la première fois de voir beaucoup de participants femmes dans des ateliers et dans les productions comme artiste», a-t-il indiqué
À en croire Valentin Kuamba, cette énième édition s’est tenue dans un contexte contrasté, « au-delà des méandres qui ont secoué cette fameuse édition ; des difficultés d’ordre financier étaient bel et bien au rendez-vous. Par contre, nous y sommes mis en vue de réaliser ce festival qui met en valeur les arts traditionnels, héritages pédagogiques de l’Afrique de l’autre fois ».