Le Questeur Adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Sylvie Birembano Balume a poursuivi, mercredi 5 avril 2023, son itinérance sur la supervision managériale dans la ville de Likasi et dans les territoires des Kambove et Kipushi, dans la province du Haut-Katanga.
Son déplacement dans cette ville était dans le but de se rassurer si réellement la procédure de clôture de la Révision du fichier électoral était comprise par tous les membres des centres d’inscription. Mais également visualiser la traçabilité de la gestion des cartes reçues par les présidents des centres d’inscription. Et en suite, évaluer le niveau de traitement des cas de contentieux, apprécier le travail de préarchivage des documents dans les différents centres.
Mme Sylvie Birembano Balume a fait savoir que l’enrôlement ne peut pas prendre une éternité et que la troisième aire opérationnelle s’achemine vers la fin.
«Le respect du même nombre de jours pour cette opération est de rigueur», a-t-elle éclairé.
Arrivée mercredi 5 avril dans le territoire de Kambove, le questeur adjoint de la CENI a pris contact avec les membres de l’antenne locale de cette Commission Électorale Nationale Indépendante, avant de présenter ses civilités auprès de l’administrateur adjoint Shaddrac Mulunda.
Globalement, la situation de Kambove est satisfaisante. Même son de cloche à Likasi : une rencontre préalable avec les membres de l’antenne, avant les civilités d’usage chez le maire Henri Mungomba Tamba.
Le Questeur Adjoint a suggéré quelques mécanismes pour absorber l’enrôlement de certains requérants détenant encore des jetons. Le président du centre a promis de clôturer l’opération dans les 48 h.
Pour mieux booster la remontée des données et absorber les jetons dans certains centres, Mme Sylvie Birembano Balume a adopté une autre méthodologie de travail en divisant la délégation en deux équipes.
La première devait se rendre à Kipushi qu’elle a conduite, tandis que la seconde restant à Lubumbashi sous la direction du Directeur de cabinet adjoint, Dave BANZA.
Une stratégie qui a porté ses fruits au regard du nombre des requérants encore sur la file.
À Kipushi comme ailleurs, pour la présentation des civilités auprès de l’autorité administrative locale.
Puis, une rencontre avec les membres de l’antenne, avant la visite de l’entrepôt. Ensuite un tête-à-tête avec un officier supérieur de l’armée concernant certaines allégations liées à la perte des cartes d’électeurs et des kits d’enrôlement.
Après échanges de vue, elle s’est rendue compte de la fausse alerte. Le chef d’antenne et tous ses collaborateurs ont méconnu les faits. Puis, elle a visité les centres d’inscription du territoire.
CELLCOMM/CENI