Dans notre société actuelle, particulièrement en Afrique subsaharienne, de nombreux jeunes rencontrent des difficultés à s’engager dans une relation sérieuse et à aboutir au mariage. Tandis que certains attribuent ces difficultés aux crises économiques, au chômage ou à l’instabilité sociale, d’autres estiment que ces facteurs ne devraient pas être un frein pour s’engager. Ce qui compte avant tout, c’est le choix du partenaire et la volonté personnelle.
Face à cette problématique, plusieurs questions s’imposent : qu’est-ce qui empêche réellement les jeunes célibataires de franchir le pas vers le mariage ? Est-ce le choix du partenaire qui pose problème ? Les conditions sociales et économiques sont-elles favorables ? Que dire de ceux qui ont réussi à se marier malgré ces défis ?
Dans les saintes écritures, le mariage est décrit comme une « institution divine », une étape importante pour tout homme et toute femme. Pourtant, beaucoup de relations peinent à se concrétiser, pour des raisons sociales, économiques ou personnelles.
Pour mieux comprendre ce phénomène, Congopresse.net a mené une enquête auprès de jeunes de la ville-province de Kinshasa.
Selon un jeune décorateur événementiel interrogé : « Le manque n’est pas un obstacle pour se marier, c’est la volonté qui compte. La foi en Dieu peut déplacer les obstacles qui nous empêchent d’accomplir le désir de notre cœur ».
Un avis partagé par Persévérance Day, ingénieur en bâtiment, qui affirme : « L’argent n’est pas un obstacle pour le mariage, et la conjoncture non plus ».
Ces témoignages soulignent l’importance de la détermination et de la foi, qui surpassent les considérations matérielles. Pour d’autres, le choix du conjoint reste l’élément central.
Selon Decley Banza, basketteur dans un club kinois : « Une fille qui aime vraiment son homme et connaît ses besoins peut l’aider à surmonter les moments de manque. D’autres filles, par amour, ont soutenu leur partenaire. Ce n’est pas une nouveauté, mais il ne faut pas que cela devienne une excuse pour la paresse de l’homme, qui reste la tête du couple. J’ai bien dit en cas de manque ».
Pour Edo Yasala, entrepreneur, la clé réside dans l’initiative personnelle et le travail acharné :
« Attendre que Dieu descende avec ses anges pour te donner les moyens financiers ne servira à rien. Tout homme qui connaît le sens de son existence fera de son mieux pour être utile à sa famille, sa future partenaire et sa belle-famille. Je me suis marié au moment où personne ne s’y attendait, et pourquoi pas toi ? ».
Son témoignage met en avant l’importance d’agir et de se battre avec les talents que l’on possède, plutôt que d’attendre passivement des opportunités.
Au regard de ces différentes opinions, il apparaît que l’argent ou les conditions sociales ne constituent pas de véritables obstacles pour le mariage. Ce qui compte, c’est la volonté, la conscience, et la foi en ses capacités.
Comme le dit si bien l’adage : « Vouloir, c’est pouvoir ». Avec ces ingrédients, chaque célibataire peut surmonter les défis et bâtir une relation solide, menant à un mariage réussi.