« Nous aimerions avoir tous les résultats de mission de contrôle afin de nous permettre d’avoir une évaluation appropriée de l’efficacité et la réalisation ou du respect de la loi sur la sous-traitance », a déclaré, mardi 22 août 2023, Luc Kabunangu, dans une interview accordée à CongopresseNet.
Ce spécialiste en gouvernance, contrôles et gestion des risques a sollicité des éclaircissements et les détails dudit rapport, entre autres « la liste des opérateurs trouvés responsables de la perte de $8M ». Son souci, évaluer correctement l’efficacité et l’effectivité de la loi de la sous-traitance.
« Nous avons un chiffre qui nous a été communiqué de huit milliards de dollars qui sont perdu par la RDC, mais nous ne savons pas s’il s’agit d’un chiffre d’affaires ou d’un bénéfice. Nous ne savons pas s’il s’agit des pertes pendant les trois ou quatre mois de mission de contrôle ou si c’est un chiffre annuel », a-t-il réagi.
Une pluie des questionnements s’abatte après ce contrôle. Les entrepreneurs veulent avoir plus des détails sur le huit milliards qui ont été présentés. Ce dernier réclament par ailleurs des explications relativement au « montant de vingt-sept millions qui posent problème avec une situation de prêt-nom » pour lequel les récalcitrants ont été arrêtés et seront déféré devant la justice.
Préoccupé par cette situation, le père de la philosophie léopard, Luc Kabunangu lance un appel à la maximisation de ce contrôle pour arriver à découvrir « les récalcitrants coupables des huit milliards de dollars perdus ». Il invite également les autorités de l’ARSP à ne pas seulement se contenter de vingt-sept millions, « car le vingt-sept millions de dollars américains ne représentent que 0,3% du chiffre de huit milliards de dollars ».
À savoir que, Parmi les entreprises qui sont tombées sur le filet le l’ARPS, figure la TFM dont, d’après certaines sources, cette entreprise aurait été mis à côté.
« Nous pensons qu’à ce qui concerne la loi sur la sous-traitance, les entreprises principales qui, aussi violent la loi devaient répondre de leurs crimes, afin de les contraindre éventuellement à respecter et à observer là loi sinon, nous allons continuer et nous aurons jamais des résultats en ce qui concerne d’effectivité de la loi sur la sous-traitance et la transformation de notre société», a souligné Luc Kabunangu.
Il demande à cor et à cri d’appliquer des sanctions appropriées sur les prêt-nom. Mais sa crainte est de voir que le rapport de l’ARSP soit une présentation concoctée des chiffres ramassés pour satisfaire la demande d’un rapport chiffré sur la sous-traitance.