Une réplique à un chroniqueur politique congolais sur une récente tribune.
Ok. Une très belle rédaction, mais une fois de plus l’élite Congolaise manque toujours la vraie intelligence des choses basées sur la vertu et l’intérêt collectif. En toute chose, on regarde la forme, les apparats, les aspects extérieurs, on néglige et on méprise le fond de la question. Ici, le rédacteur sort de sa réserve qu’il vante par ailleurs, juste pour épiloguer sur les aspects accessoires et anecdotiques de l’affaire en cours autour du Directeur de Cabinet du Chef de l’État Vital Kamerhe. Là n’est pourtant pas la grande préoccupation de l’opinion publique congolaise et non plus la grande douleur de la nation.
Le problème, le fond de la question ici, la douleur de la nation congolaise, c’est le détournement de l’argent de l’État, qui est l’argent du peuple, un peuple appauvri et miserabilisé profondément par des dirigeants peu sérieux, malhonnêtes et vicieux qui le prennent ainsi en otage et en esclavage depuis bientôt 60 ans! C’est ça le grand problème, c’est ça la calamité nationale, le gros scandale et le grand malheur de la nation. Or, au regard du déroulement de l’action judiciaire engagée par la Justice du pays sur la mauvaise gestion manifeste du Programme d’Urgence des 100 Premiers Jours du Chef de l’État initié en mars 2019 et qui a conduit, pour la première fois dans l’histoire du pays à l’arrestation des DG d’entreprises de nationalité étrangère (Libanais, Juif-américain, Belge) œuvrant au pays, sans que ceux-ci n’engagent des arguments solides pour leur défense et sans que leurs pays respectifs d’origine ne protestent, il y a lieu de comprendre aisément qu’il y a eu abus et malversation financière avérés sur les fonds destinés aux travaux.
De plus, en décryptant les diverses informations qui fusent de partout sur le dossier, le nom du Directeur de Cabinet du Chef de l’État, Vital Kamerhe, Ordonnateur des finances et Président du Comité de pilotage du Programme, revient comme le dénominateur commun de graves abus financiers qui ont caractérisé la mauvaise gestion de l’ensemble dudit Programme estimé globalement à près de 445 millions USD. Des contradictions entre lui et le Ministre des Finances José Sele Yalaguli à son mutisme face aux arrestations des DG des entreprises exécutantes du Programme ainsi que ses propres sorties médiatiques scrableuses, montrent clairement les agitations d’un homme à la conscience chargée et troublée.
Enfin, un minimum de renseignements prouve que l’homme et son entourage immédiat constitué de ses hommes de confiance, mènent un train de vie ostentatoire fait de luxe excessif, de belles voitures et de voyages incessants à l’étranger, particulièrement en Afrique du Sud, en France et en Grèce. Tous ces gens se caractérisent par un comportement qui choque aussi bien les cadres de l’UDPS que de ‘UNC œuvrant à la Présidence de la République. Alors que visiblement tous, le Dircab et son entourage, tout en marquant en même temps leur présence au Palais de la Nation, n’ont vraiment pas le cœur à l’ouvrage, on les voit faire des mouvements de vas-et-vient incessants qui ne riment aucunement à la concentration au travail. Les dossiers ne sont presque pas traités au Cabinet du Président, les quelques rares qui le sont, c’est à la vas-vite, sans le moindre sérieux et la moindre abnégation. De plus, dans les conversations des cadres du parti de Vital Kamerhe, l’UNC, on parle sans gêne de la perspective de la candidature de ce dernier à la Présidentielle de 2023! Et donc par conséquent, il faut amasser beat de l’argent dès maintenant avant la mise en place du Gouvernement. Ainsi donc a été boutiqué le Programme des 100 Jours du Président avec cet agenda caché. Ainsi donc ont été escamontées toutes les règles de bonne planification technique et de bonne grstion financière d’un programme aussi important.
Des témoignages récoupés des agents œuvrant au cabinet et à l’administration du Ministère des Finances relèvent que les détournements opérés par Vital Kamerhe en tant qu’Ordonnateur des finances de la République entre février et août 2019, pourraient totaliser un cumul de près de 100 millions USD sur l’ensemble des dossiers initiés par lui ou par d’autres et auxquels il a été associé. Dans leur profond silence, l’ancien Ministre des Finances Henri Yav et ses collaborateurs ainsi que les dirigeants de la Banque Centrale du Congo en savent suffisamment de tout cela et font des invocations de tous leurs dieux pour que les audits ne dépassent pas le cadre actuel du Programme des 100 Jours du Président. Car, passé ce cadre là, un audit général de la gestion des Finances de l’État sur la période précitée conduira en prison plusieurs d’entre eux, complices actifs et passifs. Déjà, à ce jour, plusieurs anciens du Cabinet des Finances et quelques uns de la Banque Centrale ont déjà fuit le pays avant cette crise du covid19, sans faire des bruits, pour se planquer à l’étranger avec des centaines de milliers voir des millions de dollars gagnés comme par enchantement grâce à la maffia insidieuse instaurée, à la surprise de tous, par le tout nouveau et tout puissant Directeur de Cabinet du nouveau Président.
Ainsi donc, parlant de Vital Kamerhe, l’événement actuel n’intéresse guère les Congolais du fait de sa chute par rapport à ses relations et son alliance avec le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi. Pour peu que l’on connaissance Félix-Antoine Tshisekedi, fils de son père, ses épreuves de la vie passée, son tempérament personnel, son engagement vis-à-vis du peuple Congolais si éprouvé et ses défis à la tête de ce pays sous-continent, qui peut croire que cela le dérangerait outre-mesure de se séparer d’un allié qui l’aura ainsi trahi avec une telle perfidie et une outrecuidance?? À combien de ces types de trahisons n’a-t-il pas assisté au côté de son illustre père au sein de la plateforme USORAL et surtout au sein du parti UDPS??
Mais ici, l’esprit animal de l’homme Vital Kamerhe, qui ignore complètement les lois de la morale, de la Nature et de la Parole de Dieu, qui croit que seul le diplôme universitaire et la volubilité oratoire suffisent pour tout se permettre, grisé par son aura de star politique et par le surnom de pacificateur qu’il se colle à la peau, se met à croire qu’il peut user de toutes sortes d’astuces et de malice pour détourner plusieurs dizaines de millions USD du Trésor public congolais sans que l’État ne lui exige des comptes ou que nul ne s’en aperçoive! Devant leur idole «Mammon», dieu de l’argent, la majorité de l’élite négro-Congolaise perd toujours complètement la raison et l’intelligence. De quoi donc est faite cette race d’hommes, cette maudite élite dirigeante Congolaise, qui pour de l’argent facile et illicite, mettent si facilement le pays sens-dessus sens-dessous, à feu et à sang?
L’argent, toujours l’argent! L’argent, pour séduire et coucher avec toutes les belles femmes y compris celles d’autrui, alors que l’on a sa ou ses propres femmes légitimes. L’argent, pour acquérir des maisons et des immeubles au pays et à l’étranger alors qu’une bonne politique nationale d’habitat au pays, pour laquelle il vaut la peine qu’on se batte tous et avec noblesse, permettrait à chacun de se procurer équitablement une seule maison décente en ville et une autre au village et qui suffiraient pour vivre heureux dans son pays. De l’argent, toujours de l’argent, en permanence, par tous les moyens et par toutes les voies possibles et impossibles! Quitte à en priver les autres sciemment; quitte à appauvrir davantage le peuple qui survit péniblement; et quitte à vider plus encore de sa substance les maigres et modiques ressources du budget misérable de l’État.
Vital Kamerhe sera arrêté par les Magistrats du pays, au nom du peuple Congolais meutri et trahi. Il payera de sa malice et de son détournement de l’argent de l’État destiné au Programme des 100 Jours du Président ainsi que pour des sorties effectives des fonds pour d’autres actions fallacieuses et non réalisées. Il payera aussi pour tous les multiples et odieux chantages, insultes et fake news abondamment faits et déversés dans l’opinion nationale et internationale, allant jusqu’à évoquer un Accord de Nairobi (pourtant affaibli par l’absence d’une majorité parlementaire acquise aux élections de 2018) et jusqu’à insinué que le Chef de l’État serait atteint par le covid19 et serait isolé à N’Sele, tout ça par son parti l’UNC et par ses nombreux internautes des réseaux sociaux disséminés à Kinshasa, à Bukavu, en Afrique du Sud, en Europe, aux États-Unis et au Canada. On voit très bien que les menaces, frêles par ailleurs, du Comité Politique de son parti UNC, n’est que de la pure et abjecte distraction conçue par lui-même le malin Kamerhe pour créer de la diversion. Une ridicule distraction. À la manière de tous les politiciens criminels comme lui, tous issus des familles pauvres mais qui se prennent pour des copropriétaires de ce pays dont le peuple servait leur esclave.
Vital Kamerhe, étranger hutu Rwandais devenu Congolais par adoption, a abusé de la confiance du Président de la République et de sa notoriété politique dans la population congolaise. Il a commis un détournement massif de l’argent du Trésor public plus qu’aucun autre politicien ne l’a fait avant lui depuis l’indépendance du pays en 1960 jusqu’à ce jour, mis à part Katumba Mwanké avec les mines du Katanga. Il fera la prison et la République avancera avec le Président Félix-Antoine Tshisekedi. Et ça servira de leçon aux autres gros et petits diables drapés aux costumes de politiciens de malheur pour ce pays. Et le pays ira de l’avant.
