Le procès de l’écrivain Charles Onana s’etait ouvert le 7 octobre 2024 devant le tribunal correctionnel à Paris. Ce politologue franco-camerounais est jugé aux côtés de son éditeur pour « contestation de l’existence d’un crime de génocide », des Tutsis perpétré par les Hutus au Rwanda. Il est poursuivi pour son hypothèse évoquée dans son livre titré « Rwanda, la vérité sur l’opération Turquoise », paru en 2019.
En 2020, les associations des droits de l’homme avaient déposé une plainte à son encontre. Le génocide des tutsi, sujet qui est au centre de son jugement, a causé la mort de près de 800 000 personnes au Rwanda en 1994, selon l’ONU. Mais les partis civiles lors du procès, ont désigné plusieurs points révélant des abnégations.
Des points relevés dans cet ouvrage de 668 pages, tels que ; la confusion entre agresseurs et agressés, la disqualification des institutions judiciaires et la remise en cause de la planification du Génocide. Le Tribunal de Paris va donc fixer le sort de Charles Onana, le 9 décembre prochain. Cet auteur, dans ses dires, déclare voir la main du président rwandais Paul Kagame, derrière cette affaire judiciaire sur le sol français.
L’influence de Kigali prend l’ascenseur chaque année dans le monde sur l’environnement, la numérisation, les infrastructures etc, surtout en France, d’où Emmanuel Macron avait reconnu la responsabilité de son pays à ce fameux génocide. Un déclin de ce journaliste de 60 ans, connu dans son parcours scientifique dans l’investigation, l’enquête, et auteur de nombreux ouvrages de référence sur la Seconde Guerre mondiale, les conflits armés en Afrique…
Et si le journaliste est acquitté dans ce dossier complexe, l’Organisation internationale serait encore amoindrie. Hormis la documentation de Charles Onana, aussi sur son livre intitulé » Holocauste au Congo ». Aussi cela va alerter plus encore le monde sur la personne du Chef de l’État rwandais, Paul Kagame, qui a été dénoncé par plusieurs défenseurs des droits de l’homme d’avoir la posture du Totalitarisme, et son avènement au Rwanda par coup d’État, va prendre d’autres aspects.
Au cas où Charles Onana gagnera ce procès, probablement, la version de la présence des Hutus( rebelles des FDLR), dans les provinces congolaise du Nord et Sud-Kivu, après avoir commettre les massacres au Rwanda, une présence qui fait une part l’insécurité dans partie riche en ressources. Cette analyse initiale qui date de 20 ans, pourrait perdre le fondement.