Le gospel en République Démocratique du Congo se remet à une apothéose dans ce secteur consacré aux chansons chrétiennes sur scène de quelques pays francophones du continent européen, en dehors du succès que décrit les plateformes de téléchargement, les artistes chanteurs du genre de l’ancienne et nouvelle génération évoluant au Congo, rassurent l’espace Schengen.
L’ascension remonte de 2023 en allant vers 2025, au moins une quinzaine des concerts sont annoncés et d’autres déjà livrés par la nouvelle vague générationnelle des chanteuses comme; Faveur Mukoko, Eunice Manyanga, Femme Thamar, Déborah Lukaku, l’ensemble des artistes du label Maajabu ou encore NK Divine, aussi l’ancienne génération, à l’instar du Groupe Gaël et des icônes L’Or Mbongo, Dena Mwana voir même Mike Kalambay.
Cette ascension s’explique d’une part, par le déclin du phénomène « Combattant », un concept de la diaspora congolaise menaça durant une longue période des concerts des artistes de la RDC, surtout en France, Belgique et Angleterre, mettant en cause, la crise sociopolitique du pays. D’autre part, la musique gospel exulte actuellement dans le continent africain, où le congolais Mike Kalambay détient le prix « Meilleur artiste d’Afrique » aux Afrimma Awards.
Un succès qui courtise de nombreux producteurs. Le pays a vu le jour de milliers de jeunes artistes aussi dans le gospel, chose qui était vraiment rare, en cours même de l’apparition du géant label « Maajabu gospel », qui sollicite également des artistes gospel d’y intégrer. Aussi, ce dernier produit après les meilleurs du concours de chants chrétiens, dont il est organisateur.