Le directeur de cabinet de Moïse Katumbi, M. Olivier Kamitatu a réagi, lundi 08 janvier 2024, dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, au sujet de l’encerclement de la résidence de son leader politique à Kashobwe, dans la province du Haut-Katanga.
« Depuis ce lundi, le président Katumbi est interdit de sortir de sa résidence de Kashobwe. Des militaires lourdement armés et circulant à bord des véhicules blindés encerclent sa maison. Cette situation qui équivaut à une résidence surveillée de fait s’inscrit dans une démarche, une escalade dictatoriale du pouvoir qui cherche à écraser toute forme d’opposition démocratique, pacifique et non violente. Monsieur Félix Tshisekedi sera tenu pour responsable de toute atteinte à l’intégrité physique de Moïse Katumbi. On n’encercle pas la vérité par des armes, par la fraude et le mensonge », a-t-il déclaré.
Olivier Kamitatu a aussi déclaré que Moïse Katumbi est un citoyen libre qui a le droit de circuler et de s’exprimer. Pour lui, le fait d’encercler la résidence de Katumbi est simplement une intimidation contre, je cite, « un leader politique dont le seul crime est de demander l’annulation des élections les plus frauduleuses jamais organisées dans notre pays », fin de citation.
« A ce titre, les mesures adoptées le 5 janvier par la CENI d’invalider 82 Candidats de la majorité présidentielle ne sont qu’un emplâtre sur une jambe de bois. Cet aveu de la CENI, de Monsieur Kadima, ne cache pas les plus graves et les plus nombreuses irrégularités jamais enregistrées dans l’organisation des élections », a lâché Olivier Kamitatu, en remettant en cause la légitimité des dirigeants issus de la fraude qui seront proclamés, dit-il, par la Cour Constitutionnelle.
Soulignons que du côté des autorités politico-administratives, on parle d’un faux pas des éléments de FARDC qui ne devraient pas encercler la résidence de Katumbi mais plutôt veiller à la sécurisation de la population de Kashobwe et ses biens.