Dans une déclaration dont une copie est parvenue le samedi 9 Mai 2020 à la rédaction de Congopresse.net, la plateforme le Centre estime que la plainte du pasteur Pascal Mukuna est infondée et dénuée de tout argument de droit.
Pour le commissaire national du « Centre » Ghyslain Mwanji, cette plainte est un acharnement contre l’ancien président de la république. « La démarche de sa désopilante plainte infondée, dénuée de moindre argument de droit ne reste que nulle et sans effet », peut-on lire dans cette correspondance.
Le Centre dit constater avec consternation l’acharnement qu’il considère de sans scrupule de Pascal Mukuna sur la personne de Joseph Kabila Kabange.
Ainsi, le Centre rappelle à l’opinion tant nationale qu’internationale que ce compatriote s’est depuis un certain temps offert le privilège de saper outrageusement dans les médias, les réseaux sociaux et les meetings publics, le travail héroïque abattu par son l’ancien président de la république depuis son accession à la magistrature suprême; prêchant par le négationnisme et l’incitation à la haine.
Le Centre témoigne que depuis son avènement à la magistrature suprême en janvier 2001, jusqu’à la passation de pouvoir civilisée et pacifique en janvier 2019, le Président Joseph Kabila Kabange n’eut ménagé aucun effort pour gagner les paris notamment de la réunification et la reconstruction d’une République Démocratique du Congo souveraine, digne et prospère. Enfin, la plateforme dirigée par Germain Kambinga reconnaît le travail abattu par le Sénateur à vie et autorité Morale du Front Commun pour le Congo « FCC » en offrant au pays la première alternance démocratique et pacifique.
Le Centre dit dénoncer la démarche du pasteur de l’Assemblée Chrétienne de Kinshasa. « Au regard du Code Pénal, il mérite d’être poursuivi pour atteinte à l’honneur, incitation à la haine, imputations dommageables et outrages, mais Mukuna s’est arrogé inopportunément et sans moindres fondements la qualité de plaignant contre un président de la république honoraire; qui pourtant jouit de l’immunité des poursuites pénales en vertu de l’article 07 de la Loi portant statut des anciens Chefs d’État élus et anciens Chefs des Corps constitués », a expliqué Ghyslain Mwanji.
De ce qui précède, le Centre condamne la forfaiture de Pascal Mukuna qu’il estime être fondée sur l’opportunisme, la recherche de publicité et de repositionnement sur fond de tribalisme, et d’appels à la haine, fort malheureusement dommageables à la paix et à la cohésion nationale.
Le Centre en appelle à la vigilance nationale face à la manipulation des ennemis de la République Démocratique du Congo et aux tentatives macabres des leurs envoyés.
Dans le même ordre d’idées, il convie la population congolaise en général à préserver jalousement et fièrement les acquis de l’alternance, la souveraineté, la paix et la cohésion nationale léguées par Joseph Kabila.
Pascal Mukuna a déposé une dénonciation de crimes allégués contre l’ancien président congolais Joseph Kabila devant la Cour constitutionnelle le jeudi 7 Mai dernier à Kinshasa.
L’évêque Pascal Mukuna retient près de dix griefs à l’encontre de l’ancien président entre autres la tuerie des adeptes de la secte Bundu dia Kongo en 2008 au Kongo central, la répression d’une marche pour réclamer les élections en 2018, l’assassinat de défenseurs de droits de l’homme Armand Tungulu et Floribert Chebeya.
Neville OB