Dans un point de presse organise, ce lundi 31 juillet 2023, au siège du parti politique Alliance pour le Changement (ACh), dans la commune de Limete, à Kinshasa, le secrétaire général de l’ACh, Ghislain Mwanji annonce la position du parti par rapport à quelques points d’actualité notamment la détention de Jean-Marc Kabund et les élections générales de décembre prochain.
« S’agissant de la position de notre parti politique par rapport au processus électoral, l’Alliance pour le Changement informe le peuple congolais ainsi que toute la communauté internationale qu’elle vient d’être exclu intentionnellement de l’ensemble du processus électoral par le pouvoir en place de Monsieur Félix Tshisekedi », a déclaré Ghislain Mwanji, avant de préciser que le parti Alliance pour le Changement « a été régulièrement inscrit au ministère de l’intérieur conformément à l’alinéa 3, article 14 de la loi n°04/ 002 du 15 Mars 2004 portant organisation et fonctionnement des partis politiques en RDC ».
« L’Alliance pour le Changement s’est suffisamment investi et préparé pour affronter ses premières échéances électorales constitutionnellement prévues au minimum trois mois avant la fin du quinquennat en cours, donc fin 2023. C’est dans cet ordre d’idée que notre parti compte à ce jour plus de 400 candidats certifiés par notre commission électorale du parti pour participer aux élections législatives nationales », a-t-il renchéri.
Le secrétaire général de l’ACh évoque deux faits qui démontrent, selon lui, l’intention d’exclusion de ce parti politique du processus électoral. D’abord, le refus de la publication du statut de ce parti politique dans le journal officiel. Ensuite, le refus du ministre de l’intérieur de classer l’Alliance pour le Changement dans la liste des partis politiques éligibles remise à la CENI.
L’Alliance pour le changement indique que toutes les opérations électorales réalisées jusqu’à présent sont irrégulières. Ce parti cher à Jean-Marc Kabund qualifie du calendrier électoral d’irréaliste.
Le parti Alliance pour le Changement exige un large consensus qui doit aboutir à un deuxième audit « sérieux » du fichier électoral avant de poursuivre le processus électoral, tout en promettant de mobiliser la population contre le pouvoir en place au cas où ces exigences n’étaient pas pris en compte. Pour l’ACh, ce processus électoral est « nul et non avenu ».