Du côté de l’opposition tout comme au niveau de la société civile, les réactions s’intensifient après l’arrestation arbitraire du conseiller spécial de l’opposant Moïse Katumbi, Salomon Kalonda, à l’aéroport international de N’djili.
Grâce Tshiunza, activiste de la société civile, a, dans une déclaration sur Twitter mardi, indiqué que « L’arrestation de Salomon Kalonda viole les droits de l’homme».
Le coordonnateur du mouvement citoyen de la Dynamique Impunité Zéro, s’est également interrogé à savoir « Qui est conseiller du fils d’Etienne Tshisekedi en matière des droits de l’homme ?», car il pense que l’état de droit que prône « le régime du fils de son maître », doit assurer le droit civil ainsi que l’égalité et la dignité de tous les citoyens.
À en croire Grâce Tshiunza, cette situation risque d’entacher le futur de Félix Tshisekedi.
« Je ne désire pas voir le régime du fils de mon maître distingué en violation des droits de l’homme car c’est une situation qui risque d’entacher son futur. L’arrestation de Salomon Kalonda viole les DH », a-t-il tweeté.
Du côté de l’opposition, cette attestation est considérée comme un acte de provocation contre des acteurs politiques visant à les réduire au silence.
L’opposition a intensifié, ces dernières semaines, des manifestations contre le régime Tshisekedi et le processus électoral en cours. Le 17 juin, les leaders de l’opposition seront en sit-in populaire à la place Sainte Thérèse dans la commune de Ndjili.