Procès Malanga et consorts: Christian Malanga n’a pas été appréhendé vivant. Il a été abattu avant la capture (Youssouf Ezangi
Dans le cadre du procès sur le coup d’État manqué du 19 mai dernier en RDC, une information troublante a émergé : Christian Malanga n’a pas été appréhendé vivant, selon les dires de son bras droit Youssouf Ezangi.
Lors de l’audience qui s’est tenue, lundi 1 juillet 2024 à la prison militaire de Ndolo, Youssouf Ezangi, considéré comme un proche collaborateur de Malanga et recruteur principal du mouvement New Zaïre, a exposé sa version des faits contredisant ce qui se raconte.
Youssouf Ézangi a affirmé que Christian Malanga n’a pas été appréhendé vivant, renseigne nos confrères de 7sur7.cd
« C’est là qu’un élément de la garde républicaine qui s’était caché lui a logé une balle à l’arrière de l’épaule. Quelques minutes après, il a rendu l’âme », a-t-il déclaré.
Il a également décrit les événements au Palais de la nation : « Arrivés au Palais de la nation, nous n’avons trouvé aucune résistance. Il n’y a pas eu échange des balles. Tout s’est passé avec aisance ».
Concernant l’incident chez Vital Kamerhe, Ézangi a expliqué : « Christian Malanga m’a dit qu’on ne va pas tuer Vital Kamerhe. Il fallait juste le capturer vivant pour qu’il soit à ses côtés lorsqu’il allait prononcer son discours de prise de pouvoir ».
Ézangi a nié avoir été le recruteur de Malanga, en expliquant : « Il nous a envoyés suivre des formations sur la bonne gouvernance. En 2019, il nous a demandé de l’accompagner en Afrique du Sud puis en Angola ».
Cependant, l’officier du ministère public a rejeté cette explication et accusé Ézangi d’être le coordonnateur du mouvement New Zaïre après Malanga, ainsi que le principal recruteur des assaillants dans la province du Kongo-Central.