
La Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) est au cœur d’une controverse. Des accusations de financement par le Rwanda de sa démarche de consultation politique pour la paix dans l’Est de la RDC ont enflammé les réseaux sociaux.
La polémique a débuté suite aux déclarations de Monseigneur Fulgence Muteba, président de la CENCO, qui avait évoqué un soutien financier de plusieurs gouvernements africains, dont celui du Rwanda, pour ces consultations menées conjointement avec l’Église du Christ au Congo (ECC).
Face à la tempête médiatique, Monseigneur Donatien Sholé, porte-parole de la CENCO, est monté au créneau pour clarifier la situation et démentir toute opacité. Il a réaffirmé la véracité des propos de Monseigneur Muteba, tout en insistant sur la transparence de la démarche.
« Les voyages des prélats, financés en toute transparence par l’église et les États visités en terme d’hospitalité, visaient une mission sacrée : éviter le chaos en RDC », a déclaré Monseigneur Sholé. Il a ajouté : « Ceux qui crient à la trahison ferment les yeux sur la souffrance du peuple. L’Église n’a trahi personne, elle a choisi de servir. »
Le porte-parole de la CENCO a également rappelé le rôle historique de l’Église catholique dans la résolution des crises en RDC, soulignant sa contribution active à la recherche de solutions.