Le rapporteur de l’Assemblée nationale, Célestin Musao, a au nom du bureau de la chambre basse du parlement montré son indignation sur les actes posés par les éléments de la police sous l’instruction du Procureur général près de conseil d’État vendredi 12 vendredi juin.
« Nous réitérons nos propos condamnant avec la dernière énergie le spectacle désolant dont les députés nationaux et sénateurs ont été victimes ce vendredi, de la part des éléments de la police au palais du peuple en violation des lois régulant la réquisition de forces publiques mais aussi et surtout l’inviolabilité de l’enceinte de ce siège des institutions de la République. Dans le même ordre d’idées, nous condamnons les violences perpétrées dans la foulée par les militants d’un certain parti politique, à l’endroit des élus légitimes du peuple congolais, des députés nationaux, comme ; Lombaku, Kabange Numbi et bien d’autres », a-t-il déclaré.
D’après le professeur Célestin Musao, « c’est du jamais vu et vécu dans l’histoire de notre pays, puissions-nous nous permettre de relire ladite histoire depuis la Conférence de Berlin en 1885 jusqu’en 2019. C’est carrément inacceptable que nous allions des reculs en reculs, alors qu’il y a deux ans, au terme des élections générales de décembre 2018, l’ensemble de la communauté nationale venait d’arbitrer, avec un ouf de soulagement, la grande et inédite révolution historique marquant le tout premier transfert pacifique du pouvoir au Sommet de l’Etat congolais, des espoirs d’un peuple dont la flamme tend aujourd’hui à s’éteindre contre toute attente ».
Il s’agissait à cette occasion pur les élus de peuple de procéder à l’élection du premier vice-président de l’assemblée nationale en remplacement de Jean Marc Kabund destitué depuis quelques semaines.
Mike Pakoto