
Les agents du Fonds de Promotion Culturelle (FPC) expriment leur mécontentement face à une gestion qu’ils jugent « opaque, injuste et méprisante » sous la direction de Barbara Kanam. Dans une lettre adressée aux plus hautes autorités du pays, ils tirent la sonnette d’alarme sur une situation qu’ils qualifient de critique.
« Notre dignité est bafouée », affirment-ils, appelant au respect du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG), à une revalorisation salariale, au paiement de primes en souffrance et à la fin des intimidations.
Points clés soulevés :
• Non-paiement des décomptes finals pour les agents sortants.
• Primes de qualification non versées.
• Salaires maintenus à un niveau dérisoire malgré un arrêté ministériel.
• Absence de couverture sociale en cas de maladie ou décès.
• Financements douteux de projets externes.
• Climat de peur et de mépris au sein de l’institution.
Dans leur correspondance, les agents rappellent que « le FPC n’est pas une entreprise familiale, mais un service public qui appartient à ses agents ». Ils exigent le départ immédiat de Barbara Kanam et de son équipe, qu’ils accusent d’incompétence et d’arrogance face aux souffrances du personnel.
Cet appel fait suite à des semaines de frustrations dans un climat jugé étouffant. « Nous refusons la peur, le mépris et l’intimidation. Nous demandons justice, transparence et respect », concluent-ils.
• Application immédiate du SMIG.
• Audit de la gestion financière du FPC.
• Protection des droits du personnel.
• Réforme structurelle et nouvelle gouvernance.