La Coordination nationale des contrôleurs des métiers de la médecine traditionnelle et rationnelle (CNMTR) a organisé, ce mardi 7 janvier 2025, une cérémonie solennelle dans la commune de Limete, 8e rue, pour marquer la remise officielle de brevets aux nouveaux agents de police judiciaire (APJ).
Ces derniers, formés depuis octobre 2024, seront déployés dès ce mois pour veiller à la régulation, l’inspection et la sanction disciplinaire dans le secteur de la médecine traditionnelle et rationnelle en RDC.
Ces agents seront chargés d’assainir les associations, églises et établissements de soins, qu’ils soient gérés par des nationaux ou des étrangers, afin de garantir leur conformité aux lois en vigueur. Ils travailleront en collaboration avec les forces de l’ordre pour contrôler les cliniques, boutiques et autres structures de santé pratiquant l’art de guérir.
Présent à l’événement, le coordonnateur national de la CNMTR, Ngebi Sadisa André, a exprimé sa gratitude au président Félix Tshisekedi pour ses efforts en faveur de l’emploi des jeunes et du développement national. Dans son discours, il a exhorté les nouveaux APJ à « respecter les autorités, être disciplinés, agir selon la loi, faire preuve de responsabilité et appliquer la rigueur » dans leur mission.
Un cadre pour renforcer les compétences
Le secrétaire national de la CNMTR, Moïse Mankondo, a encouragé les jeunes à s’inscrire à la prochaine session de formation, qui débutera bientôt, afin de contribuer à la régulation du secteur de la santé. La formation, qui a certifié 30 nouveaux agents lors de cette cinquième édition, comprenait des modules variés : droits de l’homme, procédure pénale, criminologie, techniques d’enquête, pharmacologie, et éthique en santé publique.
Les nouveaux APJ devront prêter serment devant l’Officier du ministère public (OMP) pour obtenir leurs cartes professionnelles et seront affectés à l’Inspection générale de la santé publique.
Cette initiative vise à renforcer le contrôle des pratiques médicales alternatives, un secteur en plein essor en RDC, et s’inscrit dans la vision du chef de l’État pour lutter contre la corruption et promouvoir un environnement sanitaire assaini.