La réquisition de la peine capitale à l’encontre de l’ancien président Joseph Kabila continue de faire des remous sur la scène politique congolaise. Ce samedi 23 août, le parti Ensemble pour la République, formation politique de l’opposant Moïse Katumbi, a vivement dénoncé ce qu’il qualifie de « dérive autoritaire » orchestrée par le régime Tshisekedi.
Dans une déclaration signée par son secrétaire général, Dieudonné Bolengentenge Balea, le parti accuse le pouvoir en place d’instrumentaliser la justice à des fins politiques. « Aujourd’hui, c’est Joseph Kabila. Demain, ce sera chaque Congolais qui ose dire NON », peut-on lire dans le document.
Pour Ensemble, cette procédure judiciaire marque une tentative claire d’exclure l’ancien chef de l’État du jeu politique, au risque d’embraser davantage un pays déjà fragilisé. La formation katumbiste alerte : une telle manœuvre compromet gravement les efforts de paix menés à Doha et à Washington, et risque de précipiter la RDC dans une spirale de violences et de règlements de comptes.
Le parti en appelle à une mobilisation nationale et internationale face à ce qu’il qualifie de « simulacre de justice », et plaide pour *un dialogue inclusif sous médiation crédible* afin d’éviter un naufrage politique.
La rédaction