La crise politique au sommet de la RDC n’a pas laissé indifférent le Groupe d’études sur le Congo (GEC). Ce jeudi 7 janvier, cette structure vient de rendre public son rapport annuel, intitulé « Réforme de la Commission électorale nationale indépendante en RDC : De nécessaires garde-fous à l’impossible dépolitisation ».
Ce document propose une ébauche des mesures visant à réduire l’influence des politiques sur la Commission Électorale Nationale Indépendante, renforcer la transparence des élections et justifier davantage les actions des membres de la CENI.
Les dernières élections ont mis en évidence la nécessité de rendre les agents électoraux plus redevables vis-à-vis des différents partenaires. Il convient donc de soumettre leur gestion à une évaluation et un audit régulier interne et externe, et encadrer légalement leurs pouvoirs.
In fine, ce rapport vise la promotion de la transparence tant financière qu’opérationnelle. Ce qui sous-entend que la CENI veillera à tenir informer l’opinion nationale et internationale de l’évolution de chaque étape du processus électoral – de la phase d’inscription des électeurs sur le fichier électoral à celle de la publication des résultats bureau de vote par bureau de vote, en passant par le respect de la procédure de conclusion des marchés publics -, mais aussi de la gestion des fonds publics mis à sa disposition.
En vue d’opérationnaliser ces réformes, le groupe d’études recommande le consensus.
Pitshou Kabeya/Stagiaire