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RDC : Imprudence dans la gestion des données des abonnés sur l’opération RAM, Patrick MPENGE dénonce sa détention arbitraire

Par Lelo GP

 

Selon les données parvenues à la rédaction de Congopresse.net Patrick MPENGE, chef de division au département informatique et Manager Project du projet RAM au sein de l’entreprise Vodacom devrait répondre à une invitation du parquet Général près la cour d’appel de la Gombe, sous le RI 9205/PG023 suite une plainte introduite par l’ARPTC, pour la destruction et perte des données des abonnés Vodacom à l’ARPTC. Le concerné devrait répondre à l’invitation du parquet depuis le 05 juin, suite à un contre temps, il est allé se présenter devant l’officier du ministère Public, jeudi 17 juin pour fournir des explications sur son accusation. Après son audition par l’officier du ministère public, le parquet a transformé son dossier RI en RMP et Patrick Mpenge s’est vu placer en détention préventive, en dépit des explications fournies sur la gestion des données des abonnés Vodacom et la perte de celles-ci.

Patrick Mpenge est reproché de destruction et perte des données de l’ARPTC, ce qui est un préjudice pour cette dernière. Mais cette détention révèle une série d’interrogations à l’endroit de Patrick Mpenge. Il se demande pourquoi le Président de l’ARPTC a porté plainte directement et indirectement contre un agent technique et non contre Vodacom qui est le responsable devant l’État congolais, en ce qui concerne le RAM. Il se demande également, pourquoi seulement lui, étant donné que ce n’est pas lui, qui a été verbalisé lors de l’audit de l’ARPTC du 27 mai, dans le cadre des enquêtes au sein de Vodacom. Comment l’ARPTC prétend dire qu’elle aurait perdu des données, alors que ses techniciens avaient bel et bien confirmé, le 31 mai, avoir eu accès à ces données restaurées, après avoir recueilli auprès de Vodacom, le 27 mai, dans la soirée, toutes les données possible.

Tout à commencé avec relance du système de facturation billing 2.1 du RAM, suspendu le 08 mai 2021, suite aux désagréments constatés au sein de la population et en attendant des directives claires du Régulateur. Alors, lors de la demande par des autorités de la relance de ce système de facturation, Vodacom avait constaté que durant l’interruption du système, l’etat des dettes des abonnés dans ses fichiers a été différent de celui de RAM, car l’ARPTC avait continué à provisionner des dettes sur les comptes des abonnés.

Le 26 mai 2021, Vodacom par le biais de Patrick Mpenge va alerter l’ARPTC de cette différence et va proposer des actions urgentes, en vue de ne pas lancer le système le même soir, sans nettoyer au préalable la base des données, pour se reconstituer des éléments de facturation des abonnés, surtout s’il fallait aller avec les données de l’ARPTC.

Ainsi, Vodacom va procéder à la mise à côté des données corrompues, tout en les sauvegardant et en informant l’ARPTC, en conséquence du retard que l’opération de lancement du système allait connaître. Pour sa part, l’ARPTC va répondre le 27 mai 2021 qu’elle désapprouve la démarche de Vodacom, qui devait au préalable avoir l’approbation l’ARPTC.

Le même 27 mai 2021, l’ARPTC va lors d’une réunion technique, exiger la restauration des données dans les 24 heures et va dépêcher une équipe d’auditeurs, pour des audits au sein de Vodacom.

C’est ainsi que l’agent José Boyo du département informatique sera verbalisé par un OPJ de l’ARPTC….

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