
L’ancien président congolais Joseph Kabila a enfin réagi aux accusations de complicité avec le mouvement rebelle M-23, formulées par son successeur Félix Tshisekedi. Lors d’une conférence de presse tenue le 18 mars, après une rencontre avec l’ex-président sud-africain Thabo Mbeki, Kabila a qualifié ces allégations d’« infondées » et a lancé un défi à Tshisekedi : « Demandez-lui de fournir des preuves de ses dires ».
Kabila a également exprimé sa conviction que ses erreurs passées ont contribué à le forger en tant qu’homme politique. « Je ne vis pas avec des regrets. Je suis plus fort grâce à mes expériences », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité d’apprendre du passé pour avancer.
Concernant la crise sécuritaire qui secoue l’est du pays, Kabila a pointé du doigt Tshisekedi, affirmant que ce dernier est à la fois le problème et la solution. Bien que les détails de l’échange entre les deux anciens chefs d’État restent confidentiels, il est clair que la situation sécuritaire en RDC a été un sujet central de discussion.