Dans sa quête de paix face à l’agression rwandaise, le gouvernement congolais a initié une opération conjointe entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les Forces de Défense du Peuple Ougandais (UPDF). Cette coopération s’est mise en place malgré les soupçons d’implication de l’Ouganda en faveur des terroristes du M-23.
L’armée ougandaise avait été citée dans un rapport de l’ONU l’année dernière, l’accusant de soutenir les M-23, eux-mêmes appuyés par l’armée rwandaise. Toutefois, le porte-parole de l’armée ougandaise a rejeté en bloc ces accusations formulées par les Nations Unies.
Du côté de Kinshasa, le gouvernement reste optimiste et croit au succès de cette opération conjointe, qui dure depuis novembre 2021.
« Nous avons une opération conjointe entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo et l’UPDF. Lorsque nos militaires et les leurs s’engagent sur le front, ils meurent ensemble, ils prennent des coups ensemble », a déclaré Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais, avant de rassurer la population congolaise sur le fait que la situation dans le Grand Nord est bien maîtrisée.
Concernant les soupçons qui pèsent sur l’Ouganda quant à un éventuel soutien au M-23, le porte-parole du gouvernement congolais a précisé que le contingent ou le matériel militaire aperçu dans cette région s’inscrit dans le cadre de l’opération conjointe, telle que convenue entre les deux États.
Face à l’aggravation de la situation sécuritaire actuelle, l’armée ougandaise a annoncé qu’elle adopterait une posture défensive avancée dans l’Est de la République Démocratique du Congo afin de riposter contre l’avancée des terroristes.