
La capitale congolaise a vécu un véritable cauchemar dans la nuit du 4 au 5 avril. Des pluies torrentielles ont transformé les rues de Kinshasa en torrents furieux, provoquant des inondations massives et semant le chaos dans la mégalopole.
Le boulevard Lumumba, artère principale de la ville, a été submergé par le débordement de la rivière N’djili, entraînant des embouteillages monstres et bloquant des milliers de Kinois. Dans la commune de Mont-Ngafula, la situation est dramatique : des maisons se sont effondrées, emportant des vies et laissant de nombreuses familles sans abri.
La route nationale N°1, axe vital reliant Kinshasa au Kongo Central, est coupée, isolant des régions entières et entravant les opérations de secours. Si aucun bilan officiel n’a encore été publié, la Première ministre Judith Tuluka a annoncé l’ouverture d’une enquête pour évaluer l’étendue des dégâts et coordonner l’aide aux populations sinistrées. L’heure est à l’urgence, alors que Kinshasa panse ses plaies et tente de se relever face à cette catastrophe naturelle.