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RDC-Kwango : l’ADASO vient en aide des civils déplacés suite aux attaques de tuerie perpétrées par la Milice Mobondo à Kwamouth

par la Rédaction

L’Association pour le développement et l’assistance sociale, ADASO en sigle, à travers l’ONG locale Opam Africa a distribué ce mardi 04 mars, des vivres, notamment ; les sacs de riz, haricots, biscuits… et une aide financière à plusieurs familles se trouvant à Kenge, Chef-lieu de la province de Kwango. Des personnes déplacées suite aux attaques de tuerie perpétrées par la Milice appelée  » Mobondo « , qui créent la désolation depuis de temps à autre dans la localité de Kwamouth et des villages environnants. 

« On vient de loin à pieds avec les enfants. Nous avons tout perdu. Nous souffrons réellement manquant même des médicaments. Le gouvernement nous a abandonné mais vous, vous êtes venus. Que Dieu vous bénisse », a exprimé Marthe (nom d’emprunt), une jeune dame venue de Kwamounth.

Le quotidien de ces déplacés est marqué par la précarité dû aux violences de ces conflits fonciers, dans la province de Mai-Ndombo, à l’ouest de la République démocratique du Congo, qui continuent à causer de centaines de morts et contraindre de milliers de personnes à fuir leur domicile. Pour survivre, certains sont dans l’obligation d’accepter des travaux pénibles pour une rémunération dérisoire.

« Certains ici nous ont dit qu’ils font des travaux de champs trop dure et ne gagent pas grand chose juste pour leur repas, et les enfants ne peuvent pas aller à l’école faute de moyens », a lancé Bongo Manzambi Ruddy, chargé de logistique de l’ADASO qui apporte de l’aide.

Au-delà de l’aide alimentaire et matérielle, Sodi Luadi, membre exécutif de l’ADASO appelle l’État congolais à intervenir pour fournir une assistance psychologique et morale indispensable à ces populations traumatisées. « Nous, entant que ONG, nous sommes intervenus avec le moyens de bord. Mais l’Etat doit faire plus, même apporter un soutien psychologique et moral ».

Okoma Kombe Fleurette, secrétaire de la structure, tout comme Simer Mekampan Ruben, chargé de la sécurité de la structure ont appelé le gouvernement de Félix Tshisekedi à mettre en place des mesures pour protéger les enfants et à soutenir ces déplacés de la même manière que ceux qui ont fui le conflit armé à l’Est du pays.

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