Au cours de la réunion d’ouverture de l’atelier de validation du glossaire electoral en langue des signes, la ministre déléguée chargée des Personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables a annoncé l’instauration, dans les prochains jours, de la langue de signes comme la cinquième langue nationale.
Madame Irène Esambo s’est dit également satisfaite de l’inclusion des personnes vivant avec handicap par la CENI et son partenaire IFES. « Ce que nous sommes en train de vivre, c’est la demande des personnes vivant avec handicap depuis des décennies », a déclaré Irène Esambo Diata.
Dans son speech, la ministre en charge des PVH a remonté le temps en révélant une sorte de déconsidération qui existait pendant les précédents processus électoraux à l’endroit des PVH qui étaient, selon elle, laissées dans les oubliettes. « Une situation qualifiée de discrimination, qui n’était pas pris en compte par les acteurs politiques », confirme le numéro un des personnes vivant avec handicap.
Et d’ajouter :
« Lorsqu’on parlait de l’inclusion, nous, personnes vivant avec handicap, on ne se sentait pas concernées ». La ministre a, par ailleurs, rappelé que depuis 2006 jusqu’en 2019, l’article 49 de la « constitution n’a pas été respecté ».
La Commission Électorale Nationale Indépendante et son partenaire IFES qui est la fédération internet du système électoral ont promis d’assurer le bon déroulement de cet atelier qui durera cinq jours.