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RDC: le Fonds forestier national clarifie le cadre légal de la mission parlementaire en cours et dénonce des informations diffamatoires relayées par Afrique Info Magazine

Le Fonds forestier national (FFN) a réagi avec fermeté aux publications du 25 juillet 2025 émanant du média Afrique Info Magazine et reprises par d’autres plateformes. Ces articles, jugés « mensongers et diffamatoires », visaient à ternir l’image d’institutions républicaines telles que l’Assemblée nationale, l’Agence nationale des renseignements (ANR) et le FFN. Les accusations portaient sur de prétendues interférences politiques, nourrissant une confusion volontairement entretenue entre pouvoir public et appartenance partisane.

 

Le FFN « constate, avec amertume et regret » dans un communiqué publié le 29 juillet2025, que ces médias ont bafoué les règles fondamentales du journalisme, notamment le principe de confrontation des sources. Il précise qu’« il n'existe pas d'interférences ni de confusion dans la gestion quotidienne » de l’établissement. Depuis le 28 janvier 2025, un climat de « paix et de quiétude » règne entre la tutelle, le Conseil d'administration et la direction générale.

 

Concernant la réunion qualifiée d’extraordinaire par ces médias, le FFN précise qu’il ne s’agissait nullement d’une rencontre secrète mêlant députés du MLC, agent de l’ANR et DG a.i. « Il s’agissait plutôt d’une réunion de prise de contact entre le FFN et une délégation parlementaire », organisée dans le cadre de l’Ordre de Mission collectif n°165/CAB/IPA/NI/2025 du 4 juillet 2025, signé par le président de l’Assemblée nationale. Cette mission était également couverte par l’Avis de Passage n°05/ANI/ECOFIN&CBI/PRIMKG/07/2025 du 12 juillet 2025, assorti des termes de référence validés par l’honorable Masangu Mulongo Jean Claude, chef de mission.

 

La mission parlementaire, en cours pour 20 jours, porte sur le contrôle de l’exécution de la Loi de finances 2025 ainsi que celle des cinq derniers exercices budgétaires. Elle concerne plusieurs institutions publiques : le FFN, le FONAREDD, le FIPE et l’ACE. La délégation est composée de 14 membres, dont 10 députés nationaux et 4 experts de l’Assemblée nationale. Il est catégoriquement précisé qu’aucun député membre du MLC ne fait partie de cette délégation.

 

À propos de l’agent de l’ANR cité dans les publications, le FFN explique qu’il est habituel que ce service affecte ses agents dans des institutions publiques. Ceux-ci y participent « pour servir l’État congolais, et non des individus ». Sa présence à ladite réunion était donc institutionnelle, dans un cadre formel.

 

Le FFN voit dans cette campagne médiatique une tentative de nuire à son image. Il déclare que « l’agitation constatée ces jours révèle la crainte de certains acteurs de voir ce contrôle parlementaire aboutir aux mêmes résultats de mégestion » que ceux contenus dans les rapports de la Cour des comptes et des Commissaires aux comptes couvrant les exercices 2021 à 2024.

 

Pour finir, le FFN « encourage vivement ce contrôle parlementaire » qu’il considère comme un levier important de transparence. Il appelle les autorités compétentes à se saisir des rapports d’audit disponibles pour « agir et punir l’auteur dudit détournement », afin que justice soit faite dans l’intérêt de la bonne gouvernance.

 

 

 

Elohim Mfinda

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