La salle des réunions de l’hôtel Béatitude située dans la commune de Lemba, à Kinshasa, était pleine comme l’œuf. L’assistance essentiellement constituée des jeunes a pris d’assaut ce prestigieux cadre pour s’imprégner des questions liées à la transition énergétique et les minerais.
L’intervenant du jour Raphaël Matamba Jibikila, s’adressant à la presse à la fin de son exposé, a tiré la sonnette d’alarme pour la mise en place de la politique nationale de gestion des ressources minières stratégiques comme plusieurs pays étrangers, les États-Unis et l’Union Européenne.
Sans cette politique générale des minerais, la RDC ne saura pas affronter les enjeux mondiaux dont la transition énergétique. Le coordonnateur de la cellule technique de coordination et de planification minière poursuit en précisant que les minerais stratégiques et critiques sont ceux qui servent à plusieurs applications au niveau industriel à l’instar du cuivre, un minerais critique dans ce sens que ce métal entre dans la fabrication des armes.
D’où la nécessité qu’il soit géré de manière efficiente pour que son exploitation profite à la population en terme des recettes, a-t-il indiqué. Pour sa part, le Professeur Jean-Marie Beya a émis des inquiétudes que de l’espoir. Selon lui, nos minerais profitent aux Chinois, américains et autres puissances qui font des milliards de dollars sur la tête des congolais qui se contentent des miettes qui tombent de la table pour la simple raison, la plupart des contrats miniers avec les pays étrangers ont été mal négociés.
Le coordonnateur scientifique du Corps d’Élite Scientifique de l’UDPS (CES-UDPS) a proposé à cet effet, que la RDC puisse repenser sa politique minière en corrigeant les erreurs commises car si un contrat a été mal négocié, cela suppose que la fraude est intervenue quelque part.
Le professeur Jean-Marie Beya, coordonnateur scientifique du CES-UDPS, a suggéré à cet effet une rencontre entre le gouvernement et les scientifiques, juristes, ingénieurs et experts pour une réflexion commune pour que les minerais de la RDC profitent désormais à sa population.
Il a enfin expliqué la transition énergétique comme le fait de quitter l’utilisation des énergies fossiles qui polluent l’environnement vers les énergies renouvelables; hydroélectricité, énergie solaire, biomasse et autres qui sont des énergies non polluantes qui maintiennent la qualité de l’oxygène nécessaire pour l’environnement et pour la survie de l’humanité.
