A l’occasion de la cérémonie de clôture du Forum International des Femmes Africaines FIFAF qui s’est tenue ce mardi 5 septembre à l’hôtel Venus de Kinshasa, La présidente l’ONG Femmes Congolaises, Francine LOBHO, s’est inquiétée de la position de la femme.
Entant que féministe engagée , Francine LOBHO s’est interrogée pourquoi les gouvernements des pays africains n’encouragent pas les femmes à occuper les postes de prise des décisions, en proposant elle-même une piste de solution, qui s’appuie sur les nouvelles stratégies à mettre en place pour mener à bien ce combat car poursuit-elle, les mêmes causes ont produit les mêmes effets pendant plusieurs années, il est temps de lutter autrement.
Mme Francine LOBHO a salué l’organisation de la première édition du FIFAF totalement financée par les femmes, qui selon elle, démontre que les femmes élevées en dignité sont capables de supporter d’autres.
«Tendre la main à l’homme pour un financement ne pourrait pas trouver gain de cause si celui-ci ne comprend pas la raison pour laquelle la demande est formulée.», a-t-elle poursuivi
Ainsi, Francine LOBHO a loué la volonté et la détermination des femmes venues de plusieurs pays du monde pour participer à ce forum, cela traduit leur ferme engagement à vaincre le combat de la parité et à être unie pour constituer une force, a-t-elle dit
Retenez que la présidente des Femmes Congolaises pour la Paix déplore tout de même que les organismes internationaux fixent à des échelons lointains le combat de la parité par exemple en 2060, une barre qu’elle estime très haute que nombreuses ne pourront peut-être pas atteindre. Elle propose des objectifs à court terme, soit 5 ans , qui pourra être évaluer facilement et avancer, avant d’insister qu’il est temps pour que les femmes occupent des fonctions élevées des responsabilités notamment être Recteur d’université, Médecin Directeur d’un hôpital et pourquoi ne pas élire une femme Présidente de la République en 2023? Cela passera par une société civile des femmes qui joue le rôle de force motrice pour réussir ce combat, a conclu Francine LOBHO.
